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Obligations à haut rendement : 2023 est une année de puissance de fond

Dans ses perspectives d’investissement, Tom Ross, gérant de portefeuille de crédit d'entreprise, estime que les investisseurs en obligations à haut rendement pourraient avoir besoin d’une certaine force intérieure pour passer outre leurs craintes, mais 2023 pourrait s’avérer gérable si le ralentissement économique reste modéré.

Tom Ross, CFA

Tom Ross, CFA

Responsable mondial High Yield | Gérant de portefeuille


29 novembre 2022
7 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • Les rendements des obligations à haut rendement se sont hissés à des niveaux plus attrayants, mais la peur entraîne généralement des réactions disproportionnées sur les marchés, de sorte que les spreads de crédit risquent de s’élargir davantage.
  • De notre point de vue, plusieurs facteurs suggèrent que le pic des spreads sera moins prononcé que les replis précédents, mais nous conservons une préférence pour les émetteurs dont les modèles économiques fondamentaux sont les plus solides.
  • Le contexte technique reste favorable, mais nous sommes conscients que les problèmes de refinancement joueront un rôle plus important à l’approche de 2024.

En 2022, le relèvement des taux d’intérêt a provoqué la hausse des rendements obligataires et la baisse des prix. Nous pensons que les effets négatifs du risque de taux d'intérêt sont surtout dans le prix et que les signes de relâchement de l'inflation et les banques centrales qui relâchent les freins au resserrement monétaire pourraient faire passer le risque de taux d'intérêt d'un facteur négatif à un contributeur potentiel à la performance des obligations en 2023.

Le risque de crédit reste plus difficile à prévoir. Les courbes de taux se sont inversées et les principaux indicateurs économiques sont pessimistes pour l’ensemble des régions du globe. Pourtant, les bénéfices et les flux de trésorerie des entreprises ont résisté. Il existe une grande disparité entre la morosité des données prévisionnelles et la résilience des données enregistrées par les entreprises et l’emploi. Nous reconnaissons que ces dernières sont décalées, mais c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les marchés ont été si volatils au second semestre 2022, les investisseurs s’efforçant de déterminer si les économies sont confrontées à un atterrissage en douceur ou brutal.

Le graphique 1 montre que les obligations à haut rendement ont été fortement réévaluées. Le « yield to worst » (rendement le plus défavorable) des obligations mondiales à haut rendement est passé d’un plancher de 4,6 % début 2022 à 9,5 % en fin d’année, ce qui est supérieur à la moyenne sur 25 ans (8,4 %). Les spreads se sont également élargis, passant d’un minimum de 373 points de base (pb) début 2022 à 550 pb en fin d’année, bien que ce chiffre soit légèrement inférieur à la moyenne sur 25 ans (564 pb).

Graphique 1 : le haut rendement mondial a été réévalué, mais est-ce suffisant ?

Source : Bloomberg, indice ICE BofA Global High Yield Bond, yield to worst, Govt OAS (ajusté des options par rapport aux emprunts d’État), données mensuelles, du 31 décembre 2017 au 31 octobre 2022. TMT= Technologies, médias, télécommunications. CFM = Crise Financière Mondiale. Un point de base (pb) est égal à 1/100ème de point de pourcentage. 1 pb = 0,01 %, 100 pb = 1 %. Les rendements peuvent varier dans la durée et ne sont pas garantis.

Les statistiques mondiales masquent certaines différences régionales. Nous pensons que les spreads des obligations à haut rendement européennes ont davantage pris en compte le ralentissement économique que ceux des obligations à haut rendement américaines, bien que cela soit justifié étant donné la plus grande vulnérabilité de l’Europe aux chocs énergétiques et d’approvisionnement, aggravés par le conflit en Ukraine.

En phase avec la réalité : les spreads vont s’élargir

Nous ne faisons pas preuve de complaisance. Les conditions financières se sont durcies. Les taux hypothécaires ont doublé dans de nombreux pays. Les coûts des taux variables ont augmenté sur les prêts. Tout cela complique la situation des entreprises. L’inflation a permis aux entreprises d’augmenter leurs prix, ce qui a maintenu les revenus à un niveau élevé, mais l’économie devrait continuer à se détériorer à mesure que le coût de la vie augmentera et que le resserrement monétaire des banques centrales se répercutera sur le système. Nous nous attendons à ce que les spreads de crédit restent volatils et considérons le mouvement de resserrement de l’automne 2022 comme une correction temporaire et technique plutôt que le début d’un mouvement durable.

La peur entraîne généralement des réactions disproportionnées sur les marchés – la faiblesse des bénéfices des entreprises et les mauvais chiffres de l’emploi sont susceptibles, selon nous, de catalyser un pic des spreads, très probablement au premier semestre 2023. Ces épisodes sont toutefois généralement de courte durée et constituent historiquement d’excellentes opportunités d’achat.

Les fondamentaux du crédit seront mis à rude épreuve

Pendant la crise financière mondiale de 2007-2009, les spreads se sont élargis jusqu’à quasiment 2 000 pb, mais il s’agissait d’un phénomène extrême. Cela reflétait la panique de l’époque envers un possible effondrement systémique, le système bancaire étant l’oxygène de l'ensemble de l'économie.

Aujourd’hui, les banques sont bien capitalisées. Des crises plus récentes, telles que la crise de la dette de la zone euro en 2011, l’effondrement des prix du pétrole en 2015 et la pandémie de COVID en 2020, ont vu les spreads culminer bien en dessous de 1 000 pb. Nous pensons que le ralentissement économique de 2023 aura plus de points communs avec ces épisodes et il existe, selon nous, cinq raisons de penser que l’élargissement des spreads pourrait s’avérer moins marqué.

  • Le taux de défaut devrait être modéré. Moody’s prévoit un taux de défaut de base de 4,5 % sur 12 mois jusqu’en octobre 2023, ce qui est largement conforme à nos prévisions.1
  • Les fondamentaux de départ sont solides. Par exemple, l'effet de levier brut moyen des obligations américaines à haut rendement (dette en proportion des bénéfices) est de 3,6 fois les bénéfices, ce qui correspond aux niveaux les plus bas de la dernière décennie, tandis que la couverture des intérêts n’a jamais été aussi élevée depuis 2002, les bénéfices permettant de couvrir les charges d’intérêts 5,8 fois.2 Il est évident que cette situation va se détériorer avec l’affaiblissement des bénéfices, mais elle offre une certaine marge de manœuvre.
  • Les facteurs techniques sont favorables. L’offre d’obligations à haut rendement a été faible. En 2022, les émissions ont diminué d’environ 80 % par rapport à 2021.3 Les projets de financement à court terme semblent également favorables, peu d’entreprises devant se refinancer en 2023.
  • Un univers à haut rendement de meilleure qualité. Le marché des obligations à haut rendement s’est amélioré au fil du temps Les obligations notées BB (le segment le plus qualitatif de l’univers du haut rendement) représentent aujourd’hui 60 % du marché mondial du haut rendement. En comparaison, la pondération était de 40 à 50 % lors des récessions de 2001 et 2008.4
  • Un marché plus diversifié. Avant les crises et les ralentissements précédents, un secteur problématique surendetté représentait systématiquement une proportion élevée du marché du haut rendement (par exemple les télécoms et les médias avant la bulle technologique de 2001 et l’énergie avant la crise énergétique de 2015). Aujourd’hui, le marché du haut rendement présente une composition sectorielle beaucoup plus diversifiée.5

Rien ne garantit que les tendances passées se poursuivront ni que les prévisions se réaliseront.

Limiter les positionnements de type « Barbell »

Toutefois, face à tout ralentissement économique, nous pensons qu’il est utile de réduire le niveau de risque et d’augmenter la qualité du portefeuille. Nous privilégions les obligations notées BB et certaines émissions notées B par rapport au segment CCC. Bien que les spreads des obligations notées CCC (qui présentent un risque de défaut plus élevé) se soient élargis par rapport aux segments B et BB au cours de l’année 2022, nous restons prudents à l’égard de ces émetteurs moins bien notés qui sont les plus vulnérables aux défauts6. Dans l’univers du haut rendement, la hausse rapide des rendements a fait chuter les prix des obligations, souvent en dessous de leur valeur nominale. Cette convergence vers la valeur nominale (effet « pull to par ») devrait fournir un certain soutien, mais la valeur dépend de l’inflation et de la baisse des rendements dans l’univers obligataire au sens large. Le ralentissement de l’économie nous incite à nous tourner vers des secteurs plus défensifs disposant de flux de trésorerie importants, comme le secteur pharmaceutique européen ou le secteur bancaire américain, que nous considérons comme cycliques mais bien capitalisés et susceptibles de bénéficier de marges d’intérêt nettes plus élevées.

Un potentiel faux pas

Nous fondons nos perspectives sur notre anticipation d’une récession modérée en Europe et aux États-Unis. Si nous avons tort et que la récession se révèle plus sévère, les défauts de paiement seront plus nombreux et les spreads s’élargiront de manière agressive. De même, si l’inflation élevée persiste, justifiant un resserrement de la politique monétaire, alors il faudra plus de temps pour que les rendements diminuent. Cela pourrait avoir des répercussions sur les coûts de refinancement. Le refinancement devient un problème environ 12 à 18 mois avant l’échéance, de sorte que fin 2023, le mur d’échéances plus important de 2024/2025 (graphique 2) deviendra visible.

Graphique 2 : Les prévisions de refinancement des obligations américaines à haut rendement sont limitées à court terme, mais un mur d’échéances se dessine.

Source : BofA Global Research, au 30 septembre 2022.

En fin de compte, nous estimons que 2023 sera plus simple que 2022 pour les investisseurs du marché obligataire à haut rendement compte tenu des difficultés rencontrées. Quant à savoir si cela se traduira par des rendements positifs ou négatifs, cela dépendra du mode d’atterrissage de l’économie (en douceur ou brutal).

1Source : Rapport de Moody’s sur le taux de défaut, taux de défaut sur 12 mois du segment du haut rendement mondial (scénario de base à l’échelle mondiale) au 31 octobre 2023. Prévisions au 22 novembre 2022.
2Source : Morgan Stanley, recueil trimestriel de graphiques sur le marché américain, données à la fin du T2 2022, novembre 2022. L’endettement brut correspond à la dette en tant que ratio des bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement.
3Source : Morgan Stanley, recueil de graphiques sur le marché américain du crédit, volumes des nouvelles émissions à haut rendement aux États-Unis entre le 1er janvier et le 31 octobre 2022 (-79 % en glissement annuel), et stratégies de crédit européennes, volumes des émissions non financières à haut rendement en Europe entre le 1er janvier et le 18 novembre (-82 % en glissement annuel), novembre 2022.
4Source : Bloomberg, indice ICE BofA Global High Yield, pondération des titres notés BB, valeur de marché totale en dollars, entre le 31 décembre 2000 et le 31 octobre 2022.
5Source : Bloomberg, composantes de l’indice ICE BofA US High Yield à la fin du mois pour chaque période spécifiée : TMT (31 mars 2001), crise énergétique (31 décembre 2014) et 31 octobre 2022.
6Source : Bloomberg, indice ICE BofA Global High Yield, spreads des segments BB, B et CCC, entre le 31 décembre 2021 et le 31 octobre 2022.

Notations de crédit : note attribuée par une agence de notation telle que S&P Global Ratings, Moody’s ou Fitch sur la solvabilité d’un emprunteur. Par exemple, S&P classe les obligations à haut rendement de BB à CCC en passant par B, en fonction de la baisse de qualité et du risque accru, c’est-à-dire que les émetteurs notés CCC présentent un risque de défaut plus élevé.
Risque de crédit : risque qu’un émetteur manque à ses obligations contractuelles, en n’honorant pas les paiements requis liés à sa dette.
Le spread de crédit est la différence de rendement entre des titres de même échéance, mais de qualité de crédit différente. En règle générale, un élargissement du spread traduit une dégradation de la qualité de signature des entreprises emprunteuses, tandis qu’un resserrement du spread est le signe d’une amélioration de la qualité de signature.
Valeurs cycliques : entreprises qui vendent des biens de consommation discrétionnaires, comme les voitures, ou des industries très sensibles aux changements de l'économie, comme les sociétés minières. Le cours des actions et des obligations émises par des sociétés cycliques par rapport à leurs homologues non cycliques a tendance à être fortement affecté les ralentissements ou accélérations de la croissance économique.
Défaut : Incapacité d’un débiteur (tel qu’un émetteur d’obligation) à verser un coupon ou à rembourser le montant prêté à l’origine lorsque celui-ci arrive à échéance. Le taux de défaut est généralement exprimé en pourcentage reflétant la valeur nominale des obligations, présentes au sein d’un indice, qui font défaut sur une période de 12 mois, par rapport à la valeur nominale totale des obligations de l’indice au début de la période.
Conditions financières : la facilité avec laquelle les entreprises et les ménages peuvent accéder au financement. Lorsque les conditions financières sont plus strictes, il est plus difficile ou plus coûteux pour les personnes et les entreprises d’accéder au financement.
Taux variable : un prêt qui n’a pas un taux d’intérêt fixe. En général, les taux varient en fonction d’un taux de référence, tel que le London Inter-bank Offered Rate (LIBOR), le taux auquel les banques se prêtent entre elles.
Obligation high yield : obligation dont la note de crédit est inférieure à celle d’une obligation de qualité investment grade. Parfois appelées « obligations dont la notation est inférieure à investment grade ». Ces obligations comportent un risque plus élevé de défaillance de l'émetteur sur leurs paiements, si bien qu'elles sont généralement émises avec un coupon plus élevé (paiement d'intérêts) pour compenser le risque supplémentaire encouru.
Indice ICE BofA US High Yield : l’indice réplique la performance de la dette d’entreprise de qualité inférieure à la catégorie investment grade, émise en USD, sur le marchés national américain.
Indice ICE BofA Euro High Yield : l’indice réplique la performance de la dette d’entreprise de qualité inférieure à la catégorie investment grade, émise en EUR, sur les marchés nationaux de la zone euro ou le marché des euro-obligations.
Indice ICE BofA Global High Yield : l’indice réplique la performance de la dette d’entreprise de qualité inférieure à la catégorie investment grade, émise en USD, CAD, GBP et EUR sur les principaux marchés nationaux ou le marché des euro-obligations.
Inflation : le taux annuel de variation des prix, généralement exprimé en pourcentage. L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure la variation moyenne dans le temps des prix payés par les consommateurs urbains pour un panier de biens de consommation et de services.
Risque de taux d’intérêt : le risque pour les prix des obligations causé par les variations des taux d’intérêt. Les prix des obligations évoluent dans le sens inverse de leurs rendements, de sorte qu’une hausse des taux et des rendements entraîne une baisse des prix des obligations et vice versa.
Obligation Investment grade : Obligation généralement émise par des États ou des entreprises perçues comme ayant un risque de défaut relativement faible. La qualité supérieure de ces obligations se reflète dans leurs meilleures notations de crédit.
Endettement (ou levier) : il s’agit de la mesure du niveau d’endettement d’une entreprise. L’endettement brut correspond à la dette en tant que ratio des bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement.
Prêts à effet de levier : prêts garantis accordés à des entreprises affichant une notation spéculative, généralement avec des paiements de coupons liés à un taux d’intérêt de référence variable.
Politique monétaire : politique d’une banque centrale visant à influencer le niveau d’inflation et de croissance d’une économie. Elle comprend le contrôle des taux d’intérêt et de la masse monétaire. L’assouplissement monétaire désigne le fait pour une banque centrale d’augmenter l’offre de monnaie et de réduire le coût de l’emprunt. Le resserrement monétaire consiste, pour une banque centrale, à tenter de juguler l’inflation et ralentir la croissance économique en augmentant les taux d’intérêt et en réduisant la masse monétaire. Valeur nominale : la valeur nominale du titre, c’est-à-dire le montant qui sera remboursé à l’échéance.
Récession : une baisse significative de l’activité économique qui dure plus de quelques mois. Un atterrissage en douceur est un ralentissement de la croissance économique qui permet d’éviter une récession. Un atterrissage brutal correspond à une récession profonde.
Volatilité : le taux et l’ampleur selon lesquels le cours d’un portefeuille, d’un titre ou d’un indice évolue à la hausse ou à la baisse. Si le cours fluctue fortement, à la hausse et à la baisse, sa volatilité est forte. Si le titre fluctue plus lentement ou de façon moins importante alors sa volatilité est faible. Plus la volatilité est élevée, plus le risque de l’investissement est élevé. Le Yield to worst (YTW) est le rendement le plus faible qu'une obligation peut atteindre, à condition que l'émetteur ne fasse pas défaut et en tenant compte de toutes les options de remboursement anticipé (l'émetteur peut alors rembourser l'obligation à une date spécifiée à l'avance). Au niveau d’un indice ou d’un portefeuille, cette mesure représente la moyenne pondérée des YTW de toutes les émissions sous-jacentes.

Market GPS

Perspectives d'investissement à mi-année 2023

Information importante

Un point de base (pb) est égal à 1/100ème de point de pourcentage. 1 pb = 0,01 %, 100 pb = 1 %.

La diversification ne garantit pas un bénéfice et n’élimine pas non plus le risque de perte.

Les secteurs liés à l'énergie peuvent pâtir considérablement des fluctuations des prix de l'énergie, de l'offre et de la demande de combustibles, des initiatives de conservation, du succès des projets d'exploration, des réglementations fiscales et d'autres réglementations gouvernementales.

Les titres de participation (actions)ont soumis à des risques, y compris le risque de marché. Les performances fluctueront en fonction des évolutions de l’émetteur, de la politique et de l’économie.

Les titres obligataires sont soumis aux risques de taux d’intérêt, d’inflation, de crédit et de défaut. Le marché obligataire est volatil. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, le prix des obligations baisse généralement, et vice versa. Le remboursement du capital n’est pas garanti et les prix peuvent baisser si un émetteur n’honore pas ses paiements en temps voulu ou si sa solidité financière se détériore.

Les obligations high yield ou « junk » impliquent un plus grand risque de défaut et de volatilité des prix. Elles peuvent connaître des variations de prix soudaines et brutales.

 

 

 

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

La valeur d’un investissement et ses rendements peuvent augmenter ou diminuer et vous pourriez ne pas récupérer l’intégralité du montant investi à l’origine.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

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 Glossaire

 

 

 

 

 

Informations importantes

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    Specific risks
  • L’émetteur d’une obligation (ou d’un instrument du marché monétaire) peut devenir incapable ou refuser de payer les intérêts ou de rembourser le capital au Fonds. Si tel est le cas ou si le marché considère cette éventualité comme pertinente, la valeur de l’obligation chutera.
  • Lorsque les taux d’intérêt augmentent (ou baissent), le cours des différents titres sera influencé de différentes manières. Plus particulièrement, la valeur des obligations baisse généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent. Ce risque est généralement corrélé à l’échéance de l’investissement dans l’obligation.
  • Le Fonds investit dans des obligations à haut rendement (non « investment grade ») qui offrent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les obligations de type « investment grade », mais qui sont plus spéculatives et plus sensibles aux changements défavorables des conditions du marché.
  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut encourir un niveau supérieur de coûts de transaction consécutivement à un investissement sur des marchés négociés moins activement ou moins développés par rapport à un fonds qui investit sur des marchés plus actifs / plus développés.
  • Tout ou partie des frais courants peuvent être prélevés sur le capital, ce qui peut éroder le capital ou réduire le potentiel de croissance du capital.
  • Les Coco (Obligations convertibles contingentes) peuvent subir une soudaine chute de valeur si la santé financière d’un émetteur s’affaiblit et si un événement déclencheur prédéterminé a pour effet que les obligations soient converties en actions de l’émetteur ou qu’elles soient totalement ou partiellement amorties.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
  • Outre le revenu, cette catégorie d’actions peut distribuer des plus-values réalisées et non réalisées en plus du capital initialement investi. Les frais, charges et dépenses sont également déduits du capital. Les deux facteurs peuvent se traduire par une érosion du capital et un potentiel réduit de croissance du capital. Les investisseurs sont également informés que les distributions de cette nature peuvent être considérés (et imposables) en tant que revenu en fonction de la législation fiscale locale.
Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
    Specific risks
  • L’émetteur d’une obligation (ou d’un instrument du marché monétaire) peut devenir incapable ou refuser de payer les intérêts ou de rembourser le capital au Fonds. Si tel est le cas ou si le marché considère cette éventualité comme pertinente, la valeur de l’obligation chutera.
  • Lorsque les taux d’intérêt augmentent (ou baissent), le cours des différents titres sera influencé de différentes manières. Plus particulièrement, la valeur des obligations baisse généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent. Ce risque est généralement corrélé à l’échéance de l’investissement dans l’obligation.
  • Le Fonds investit dans des obligations à haut rendement (non « investment grade ») qui offrent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les obligations de type « investment grade », mais qui sont plus spéculatives et plus sensibles aux changements défavorables des conditions du marché.
  • Les titres de créance rachetables, comme certains titres adossés à des actifs ou à des hypothèques (ABS/MBS), donnent aux émetteurs le droit de rembourser le capital avant la date d’échéance ou de prolonger la date d’échéance. Les émetteurs peuvent exercer ces droits lorsqu’ils leur sont favorables et par conséquent, la valeur du fonds pourrait être affectée.
  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est «couverte»), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Tout ou partie des frais courants peuvent être prélevés sur le capital, ce qui peut éroder le capital ou réduire le potentiel de croissance du capital.
  • Les Coco (Obligations convertibles contingentes) peuvent subir une soudaine chute de valeur si la santé financière d’un émetteur s’affaiblit et si un événement déclencheur prédéterminé a pour effet que les obligations soient converties en actions de l’émetteur ou qu’elles soient totalement ou partiellement amorties.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
    Specific risks
  • L’émetteur d’une obligation (ou d’un instrument du marché monétaire) peut devenir incapable ou refuser de payer les intérêts ou de rembourser le capital au Fonds. Si tel est le cas ou si le marché considère cette éventualité comme pertinente, la valeur de l’obligation chutera. Les obligations à rendement élevé (de type «non-investment grade») sont plus spéculatives et plus sensibles aux changements défavorables des conditions du marché.
  • Lorsque les taux d’intérêt augmentent (ou baissent), le cours des différents titres sera influencé de différentes manières. Plus particulièrement, la valeur des obligations baisse généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent. Ce risque est généralement corrélé à l’échéance de l’investissement dans l’obligation.
  • Les titres de créance rachetables, comme certains titres adossés à des actifs ou à des hypothèques (ABS/MBS), donnent aux émetteurs le droit de rembourser le capital avant la date d’échéance ou de prolonger la date d’échéance. Les émetteurs peuvent exercer ces droits lorsqu’ils leur sont favorables et par conséquent, la valeur du fonds pourrait être affectée.
  • Les marchés émergents exposent le Fonds à une volatilité plus élevée et à un risque de perte plus important que les marchés développés ; ils sont susceptibles aux événements politiques et économiques défavorables, et peuvent être moins bien réglementés avec des procédures de garde et de règlement moins robustes.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut encourir un niveau supérieur de coûts de transaction consécutivement à un investissement sur des marchés négociés moins activement ou moins développés par rapport à un fonds qui investit sur des marchés plus actifs / plus développés.
  • Tout ou partie des frais courants peuvent être prélevés sur le capital, ce qui peut éroder le capital ou réduire le potentiel de croissance du capital.
  • Les Coco (Obligations convertibles contingentes) peuvent subir une soudaine chute de valeur si la santé financière d’un émetteur s’affaiblit et si un événement déclencheur prédéterminé a pour effet que les obligations soient converties en actions de l’émetteur ou qu’elles soient totalement ou partiellement amorties.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
  • Outre le revenu, cette catégorie d’actions peut distribuer des plus-values réalisées et non réalisées en plus du capital initialement investi. Les frais, charges et dépenses sont également déduits du capital. Les deux facteurs peuvent se traduire par une érosion du capital et un potentiel réduit de croissance du capital. Les investisseurs sont également informés que les distributions de cette nature peuvent être considérés (et imposables) en tant que revenu en fonction de la législation fiscale locale.