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Une nouvelle ère pour le développement durable aux États-Unis

Hamish Chamberlayne et Aaron Scully de l’équipe Actions durables mondiales présentent les conséquences de la loi sur la réduction de l’inflation sur le développement durable aux États-Unis.

Hamish Chamberlayne, CFA

Hamish Chamberlayne, CFA

Responsable Actions durables internationales | Gérant de portefeuille


Aaron Scully, CFA

Aaron Scully, CFA

Gestionnaire de portefeuille


10 novembre 2022
8 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • La nouvelle loi sur la réduction de l’inflation du président Joe Biden vise à créer une économie durable, ce qui représente un tournant pour l’agenda climatique américain.
  • Selon nous, la technologie servira de base au prochain cycle d’investissement, phénomène que nous appelons la révolution industrielle verte.
  • La relocalisation des chaînes d’approvisionnement aux États-Unis est source d’opportunités pour les investisseurs. Par exemple, nous estimons que le Canada pourrait devenir le pilier de la production nord-américaine de batteries.

Depuis de nombreuses années, les États-Unis sont perçus comme un pays à la traîne, voire un obstacle aux efforts déployés au niveau mondial en faveur du développement durable. Dans la mesure où les États-Unis sont actuellement le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre (GES), leur contribution à la réduction mondiale des émissions de CO2 est essentielle. La nouvelle loi sur la réduction de l’inflation de Joe Biden pourrait-elle mettre un terme à cette vérité dérangeante ?

Contre l’inflation de par son nom, pour le développement durable de par sa nature

De fait de son nom, la loi sur la réduction de l’inflation (ou IRA, pour Inflation Reduction Act) pourrait juste énoncer une volonté d’endiguer les pressions inflationnistes causées par les répercussions des politiques budgétaires et monétaires mises en place pour faire face à la pandémie, aux pénuries d’approvisionnement et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cependant, de par sa nature, on peut facilement y déceler un programme spécifique axé sur le développement durable. Cela fait maintenant longtemps que nous établissons un parallèle entre économie durable et résilience économique, et nous sommes heureux de constater que le gouvernement le plus influent du monde considère que le besoin de sécurité économique et la réponse à l’urgence climatique sont indissociables.

Parmi les principaux domaines d’action figure la réduction des coûts des médicaments, des soins de santé et de l’énergie, avec l’intention de « construire une économie qui soit adaptée aux familles de travailleurs ». Il est intéressant de noter que parmi les dispositions de cette loi figurent le financement à hauteur de 400 milliards de dollars d’activités vertes, des incitations pour les propriétaires américains à investir dans l’amélioration de leurs installations électriques et dans l’isolation, des dispositions spécifiques concernant les crédits d’impôt pour les véhicules électriques (VE) et une clarification de la réglementation concernant le secteur des énergies renouvelables.1 Une déclaration publiée par la Maison-Blanche qualifie la loi sur la réduction de l’inflation d’« action la plus agressive de l’histoire américaine pour lutter contre la crise climatique », et permet ainsi aux États-Unis d’être alignés sur l’accord de Paris.

Quelles sont les conséquences de l’IRA pour l’agenda climatique mondial ?

L’attitude des États-Unis a un impact sur la situation globale. Les États-Unis représentent la plus grande économie du monde et le deuxième émetteur de GES derrière la Chine, avec près de 13 % des émissions mondiales, et restent parmi les plus gros émetteurs par habitant.2Alors que l’urgence de la lutte contre le changement climatique est plus pressante que jamais, l’IRA pourrait-elle catalyser une tendance à la baisse des émissions américaines et contribuer à orienter les émissions mondiales dans la bonne direction ?

Le recours aux énergies renouvelables est indispensable pour atteindre les objectifs climatiques, sachant que plusieurs études estiment que la croissance mondiale des énergies renouvelables doit doubler pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.3 Aujourd’hui, les énergies renouvelables sont les formes d’énergie les moins chères dans des pays qui représentent deux tiers de la population mondiale et 75 % du PIB mondial.4 Malgré cela, les énergies renouvelables ne représentent que 12 % de la consommation totale d’énergie et 20 % de la production d’électricité aux États-Unis.5 Cette loi devrait faire progresser les énergies propres aux États-Unis grâce aux financements d’infrastructures et à des réductions d’impôts fédéraux destinés à augmenter la production d’énergie éolienne et solaire, d’hydrogène propre et d’énergie nucléaire sans émission.

Fait marquant, les installations éoliennes et solaires terrestres nouvellement construites sont moins chères que les centrales à charbon et à gaz déjà amorties pour 58 % de la population mondiale, ce qui représente deux tiers de la production d’énergie.4 Si l’impact positif du recours aux énergies propres n’était pas suffisant en lui-même, une plus grande capacité en énergies renouvelables permettrait également de réduire de manière significative les coûts de l’énergie, réduisant ainsi l’inflation — un avantage indéniable pour le porte-monnaie des gens et pour atteindre les objectifs climatiques.

Quelles sont les conséquences de l’IRA pour l’économie ?

L’énergie est le moteur qui alimente le PIB ; elle est le fondement sur lequel reposent toutes les économies productives. Un baril de pétrole contient à lui seul six gigajoules d’énergie, soit suffisamment pour assurer la consommation d’électricité d’un foyer américain moyen pendant près de deux mois.6 Mais les événements récents montrent que les méthodes énergétiques traditionnelles ne sont tout simplement plus viables dans le monde développé. Les divergences de régimes géopolitiques ont fait voler en éclats des marchés énergétiques mondialisés et la crise climatique est plus grave que jamais. Par conséquent, la relocalisation et la redéfinition des industries stratégiquement importantes seront fondamentales pour créer une économie durable et indépendante sur le plan énergétique.

Alors que le prochain cycle d’investissement en capital se fait attendre, l’IRA marque, selon nous, le début de la fin des combustibles fossiles dans la plus grande économie du monde. Le niveau élevé de l’inflation qui prévaut à l’heure actuelle constitue une incitation financière pour les entreprises à investir dans la productivité, la substitution et l’efficacité. L’ancien modèle d’arbitrage des ressources et des chaînes d’approvisionnement mondiales devrait naturellement laisser la place à un nouveau modèle économique fondé sur une énergie propre, d’origine locale, et des infrastructures plus efficaces. Cela devrait créer des emplois, améliorer la sécurité économique et favoriser la croissance. Surtout, l’IRA facilite ce changement aux États-Unis. Comme Joe Biden l’a clairement indiqué, « quand [il] entend climat [il] pense emplois ».

Il est pour nous clair que la normalisation de l’inflation au moyen à l’IRA vise à créer une économie durable. Nous pensons que les deux volets de l’IRA — le climat et la croissance — offrent un terrain fertile aux investisseurs actifs pour la prochaine décennie.

La réindustrialisation des États-Unis

Les transports, le bâtiment et l’industrie manufacturière représentent les trois plus grands émetteurs de GES aux États-Unis, après l’électricité et le chauffage, et représentent donc une formidable opportunité dans la transition vers les énergies propres (voir graphique 1). Au-delà des secteurs les plus évidents tels que la production d’énergie renouvelable, les batteries et l’électrification des transports, les technologies telles que l’internet des objets, les centres de données, les communications, l’automatisation des usines, la numérisation et les logiciels, et les semi-conducteurs devraient jouer un rôle majeur dans la réindustrialisation « verte » des États-Unis.

Graphique 1 : Émissions de gaz à effet de serre des États-Unis par secteur

Source : données sur les émissions de gaz à effet de serre de Climate Watch, émissions de GES par secteur de 1990 à 2019. 

Les semi-conducteurs nous semblent particulièrement intéressants étant donné leur utilité sur des marchés finaux de plus en plus diversifiés à mesure que la technologie progresse. Autrefois considérés comme étroitement centrés sur les marchés finaux de l’informatique, les semi-conducteurs sont aujourd’hui utilisés dans de nombreux secteurs pour permettre la numérisation d’un large éventail de produits et d’applications. Dans cette optique, certains pourraient considérer que les semi-conducteurs s’apparentent davantage aux produits industriels qu’aux technologies. Quoi qu’il en soit, il est clair que la frontière entre technologie et industrie s’estompe. Nous pensons que le prochain cycle d’investissement en capital suivra une forme similaire, où la technologie d’aujourd’hui servira de base à la révolution industrielle verte.

La relocalisation des chaînes d’approvisionnement comme moteur de croissance

Les batteries sont indispensables pour accroître efficacement la part des énergies renouvelables et l’électrification de l’économie. Actuellement, la Chine domine l’industrie des batteries et a assuré près de 80 % de la production totale de batteries en 2021.7 Le monde dépend notamment de la Chine pour la production de cathodes, essentielles aux batteries lithium-ion et qui représentant environ 50 % du coût total des cellules des batteries.8 Pour encourager la production intérieure de VE et minimiser la dépendance du pays à l’égard de la Chine, l’IRA prévoit d’offrir d’importants crédits d’impôt à l’industrie automobile si sa chaîne d’approvisionnement des VE est exclusivement située dans des pays ayant conclu des accords de libre-échange avec les États-Unis. Autrement dit, un acheteur de VE ne bénéficiera pas de crédits d’impôt si la voiture en question contient des matériaux provenant de Chine, laquelle n’a pas mis en place les accords nécessaires.

En dehors de la Chine, le Québec au Canada possède tous les matériaux et l’expérience scientifique nécessaires à la production de batteries. Le Québec dispose de la plupart des composants essentiels des batteries lithium-ion — nickel, cobalt, lithium et graphite — et, grâce au dynamisme de sa recherche universitaire et à son cadre réglementaire solide, il est en train de devenir la Silicon Valley des batteries. Cependant, il ne représente actuellement que 10 % de la demande américaine de batteries.9 Les incitations fiscales de l’IRA devraient, selon nous, permettre à la province canadienne de connaître une forte croissance liée au développement propre de la technologie des batteries, et faire du Canada le pilier de la production de batteries en Amérique du Nord.

D’une pierre, deux coups

Les crises sont souvent un accélérateur de l’innovation, et c’est, selon nous, ce qui se passe actuellement aux États-Unis. L’IRA répond à deux enjeux avec une seule solution en cherchant à créer une économie durable et plus résiliente. Non seulement il s’agit de la législation la plus ambitieuse jamais adoptée par les États-Unis en matière de climat, mais elle vise également à stimuler l’investissement et la croissance dans l’économie américaine. Cela rejoint notre thèse à long terme, déjà évoquée à maintes reprises, qui mise sur l’indépendance énergétique, la résilience économique et la relocalisation des chaînes d’approvisionnement pour créer une économie mondiale durable.

Les États-Unis sont, selon nous, à l’aube d’une période de création de valeur considérable associée à une révolution industrielle verte, marquée par des changements technologiques spectaculaires dans de nombreux secteurs. Compte tenu de la force économique relative des États-Unis, ceci pourrait représenter une formidable opportunité pour les investisseurs.

1 Communiqué de la Maison-Blanche, « EN QUELQUES CHIFFRES : La loi sur la réduction de l’inflation », 15 août 2022

2 Programme des Nations Unies pour l’environnement, note sur l’action climatique, 9 novembre 2021

3 Actualités des Nations unies sur le changement climatique, « Les énergies renouvelables doivent doubler pour atteindre les objectifs de Paris — AIE », 1er décembre 2021

4 BloombergNEF, mise à jour des coûts actualisés de l’énergie (LCOE) au premier semestre 2022, au 30 juin 2022

5 Administration américaine d’information sur l’énergie, FAQ, « Quelle part de la consommation d’énergie et de la production d’électricité aux États-Unis provient de sources d’énergie renouvelables ? », au 13 mai 2022

6 Janus Henderson, FAQ de l’Administration américaine d’information sur l’énergie, « Quelle quantité d’électricité un foyer américain consomme-t-il ? », au 12 octobre 2022

7 Statistica, « Part de la capacité de production de batteries lithium-ion dans le monde, par pays, 2021-2025 », au 9 mars 2022

8 Statistica, « Répartition des coûts des cellules de batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques dans le monde en 2021, par composant de batterie », au 13 septembre 2022

9 Bloomberg, « Le Canada devient le pilier de la chaîne d’approvisionnement des batteries en Amérique du Nord », 19 octobre 2021

Politique monétaire : politique d’une banque centrale, visant à influencer le niveau de croissance d’une économie. Elle comprend le contrôle des taux d’intérêt et de la masse monétaire.

Les secteurs de l'énergie peuvent sensiblement pâtir des fluctuations des prix de l'énergie, de l'offre et de la demande de combustibles, des initiatives de conservation, du succès des projets d'exploration, des réglementations fiscales et d'autres réglementations gouvernementales.

L’investissement ESG (environnemental, social et de gouvernance) ou durable prend en considération des facteurs allant au-delà de l’analyse financière traditionnelle. Cette approche peut limiter les investissements disponibles et conduire à des performances et des expositions différentes. Ces dernières peuvent s’avérer plus concentrées dans certains domaines que le marché dans son ensemble.

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Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
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  • Les actions des sociétés petites et moyennes peuvent être plus volatiles que celles des grandes sociétés, et il peut parfois s’avérer difficile de valoriser ou de vendre des actions au prix ou dans le délai souhaités, ce qui augmente le risque de pertes.
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  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réduire le risque ou de gérer le portefeuille plus efficacement. Toutefois, cela introduit d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d'actions/de parts d'une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte », c'est-à-dire atténués par la prise d'une position compensatoire dans un titre connexe), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d'actions/de parts, vise à atténuer les fluctuations de change d'une devise par rapport à la devise de référence (hedge), la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d'intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
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