Pour les investisseurs particuliers en France

La biopharmacie affiche une croissance exceptionnelle

Malgré la correction des valeurs biotechnologiques ces dernières années, les avancées médicales dans c secteur se traduisent par des ventes record de médicaments et créent des opportunités pour les investisseurs, explique Andy Acker, Gérant de portefeuille.

Andy Acker, CFA

Andy Acker, CFA

Gestionnaire de portefeuille


13 avril 2023
4 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • En 2022, les grands médicaments biotechnologiques « vedettes » ont généré des ventes totales de 464 milliards de dollars, soit une augmentation de 12 % par rapport à l'année précédente et 70 fois plus qu'il y a une vingtaine d'années.
  • Compte tenu de la poursuite de l'innovation, en particulier dans les grandes catégories de maladies telles que Alzheimer, l'obésité et le cancer, les revenus pourraient continuer à augmenter dans les années à venir.
  • Selon nous, les valorisations des sociétés de biotechnologie à l'origine d'une grande partie de l'innovation actuelle n'ont pas encore reflété ce potentiel de croissance, créant ainsi des opportunités pour les investisseurs.

Si l'on considère les performances des valeurs biotechnologiques au cours de ces deux dernières années, on pourrait penser que le potentiel de croissance du secteur est au point mort, voire qu'il a complètement disparu. Depuis le sommet atteint en février 2021, un indice général comprenant des sociétés de biotechnologie de petite et moyenne capitalisation. soit le principal moteur d'innovation du secteur, a chuté de près de 60 %. (En comparaison, l'indice S&P 500 a progressé de 8,5 % au cours de la même période.)1

Mais si l'on regarde au-delà des performances générales du marché, l'histoire change radicalement. L'année dernière, les recettes des médicaments à succès (médicaments dont les recettes annuelles sont supérieures ou égales à 1 milliard de dollars) ont dépassé 460 milliards de dollars, soit une hausse de 12 % par rapport à l'année précédente. Il y a cinq ans à peine, les recettes des traitements à succès étaient deux fois moindres. En outre, le nombre de médicaments à succès a augmenté rapidement. En 2022, il y a avait près de 120 blockbusters. En 2000, ils n'étaient qu'au nombre de deux.2

La correction des biotechnologies peut être attribuée à de nombreux facteurs, notamment les valorisations qui ont été excessivement tendues lors de la pandémie de COVID-19 et l'incertitude réglementaire lors d'un changement de direction à la tête de la Food and Drug Administration (FDA). Plus récemment, la hausse des taux d'intérêt a été un facteur défavorable. Or pendant ce temps, l'innovation dans le secteur a gagné en vigueur et pourrait bientôt être trop difficile à ignorer. Cette année, plus de 75 nouveaux médicaments sont en attente d'une décision d'approbation par la FDA, ce qui pourrait se traduire par un nombre record de lancements de nouveaux médicaments sur l'année. (Actuellement, le record est de 59 en 2018.3) En outre, de nombreuses thérapies en cours d'examen pourraient représenter des percées médicales susceptibles de modifier la norme de soins et marquer le début de cycles de produits de dix ans.

Prenons la NASH, une forme non alcoolique de stéatose hépatique. Bien que plus de 10 millions de personnes aux États-Unis souffrent de NASH, il n'existe aucun traitement approuvé pour cette maladie, qui devient rapidement l'une des principales causes d'insuffisance hépatique. Cette situation pourrait changer dans un avenir proche : un médicament devrait être examiné par la FDA dans les mois à venir, et deux autres ont fourni d'excellentes données d'essais cliniques, notamment la capacité d'améliorer la fibrose (cicatrisation des tissus) et de résoudre le problème de la NASH chez un pourcentage significatif de patients.

Augmentation des recettes générées par les médicaments

Source : Evercore ISI, Janus Henderson Investors. Données du 31 décembre 2000 au 31 décembre 2022.

Ces types d'avancées médicales se généralisent, allant de maladies rares touchant quelques milliers de patients à des pathologies affectant des millions de personnes. À titre d'exemple, les ventes du traitement contre le COVID-19 ont dépassé les 90 milliards de dollars en 2022 pour une maladie qui n'existait même pas il y a trois ans.4 Même si ces revenus devraient diminuer en 2023, d'autres grands marchés finaux (obésité, diabète, hémophilie, cancer et maladie d'Alzheimer, pour n'en citer que quelques-uns) pourraient connaître une forte croissance de leurs revenus. L'année dernière, lors d'un essai clinique de phase avancée sur l'obésité, une thérapie a permis une perte de poids de plus de 20 %, ce qui n'était possible auparavant qu'avec une chirurgie bariatrique. En janvier, la FDA a approuvé le Leqembi pour le traitement de la maladie d'Alzheimer, le premier traitement à ralentir clairement le rythme du déclin cognitif lors des premiers stades de la maladie.

Combler les manques de recettes devient de plus en plus une nécessité pour les entreprises pharmaceutiques à forte capitalisation. Au cours des cinq prochaines années, plus de 160 milliards de dollars de ventes de médicaments devraient être perdus en raison de l'expiration des brevets et de la concurrence des génériques et des biosimilaires.5 Parallèlement, la loi sur la réduction de l'inflation (« Inflation Reduction Act »), adoptée en 2022, permettra au gouvernement fédéral américain de négocier les prix de certains médicaments à partir de 2026. Bien que l'impact de ces dispositions et d'autres reste incertain, certains fabricants de médicaments ont déjà mis en garde contre leurs répercussions négatives sur certaines initiatives de recherche et/ou sur les chiffres d'affaires.

Nous sommes optimistes quant à la capacité du secteur à gérer à la fois la perte d'exclusivité et les changements réglementaires (les ventes mondiales de médicaments sur ordonnance devraient atteindre 1 600 milliards de dollars d'ici 2028, soit une augmentation de 40 % par rapport à 20226). Mais pour de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques, le maintien de la croissance passera par une activité de développement commercial accrue, y compris des fusions et des acquisitions. Les défis à venir soulignent la nécessité d'identifier les entreprises les plus à risque et celles qui pourraient en bénéficier. Comme nous l'avons noté l'année dernière, les sociétés pharmaceutiques de grande capitalisation disposent d'environ 500 milliards de dollars de liquidités pour reconstituer leurs pipelines de produits.7 Nous pensons que la combinaison des faibles valorisations et de l'accélération de l'innovation dans le secteur de la biotechnologie crée un potentiel haussier : parmi les opérations annoncées au cours de ces derniers mois, beaucoup ont offert des primes de 100 % ou plus. Si de nouveaux médicaments innovants continuent d'être développés pour répondre à des besoins médicaux importants et non satisfaits, nous pensons qu'il y aura davantage d'accords de type « blockbuster ».

Information importante

L’industrie de la santé est soumise à des réglementations gouvernementales, des taux de remboursement et des approbations gouvernementales de produits et de services différents, ce qui pourrait avoir une incidence considérable sur les prix et la disponibilité et celle-ci peut être légèrement affectée par une obsolescence rapide et par l’expiration des brevets.


1 Bloomberg, données du 8 février 2021 au 10 avril 2023. Données basées sur l'indice S&P Biotechnology Select Industry - qui comprend les actions de l'indice S&P Total Market classées dans la sous-industrie de la biotechnologie GICS - et l'indice S&P 500.
2 Janus Henderson Investors. Données du 31 décembre 1999 au 31 décembre 2022.
3 Food and Drug Administration, données au 31 décembre 2022.
4 Janus Henderson Investors, données au 31 décembre 2022.
5 Jefferies, données au 5 février 2023.
6 Evaluate Pharma, « World Preview 2022 Outlook to 2028 : Patents and Pricing », octobre 2022.
7 Jefferies, au 5 février 2023.

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

La valeur d’un investissement et ses rendements peuvent augmenter ou diminuer et vous pourriez ne pas récupérer l’intégralité du montant investi à l’origine.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

Communication Publicitaire.

 Glossaire

 

 

 

 

 

Informations importantes

Veuillez consulter, ci-dessous, les informations importantes relatives aux fonds visés dans cet article.

Janus Henderson Capital Funds Plc est un OPCVM établi conformément à la législation irlandaise, avec une responsabilité séparée entre les fonds. Nous rappelons aux investisseurs qu'ils doivent uniquement baser leurs décisions d'investissement sur le Prospectus le plus récent qui contient les informations relatives aux frais, aux charges et aux risques, qui peut être obtenu auprès de tous les distributeurs et agents payeurs/agent de facilités il est important de bien en prendre connaissance. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement. Il est possible qu'un investissement dans le fonds ne convienne pas à l'ensemble des investisseurs et qu'il ne soit pas accessible à tous les investisseurs dans toutes les juridictions; il n'est pas disponible pour les personnes des Etats-Unis. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le taux de rendement peut varier et la valeur principale d'un investissement peut fluctuer en fonction de l'évolution des taux de change et du marché. Il est possible que la valeur des actions, lors de leur cession, soit supérieure ou inférieure à leur coût d'origine. Ce document n'est pas une sollicitation pour la vente d'actions et aucune des informations qu'il contient n'est destinée à être un conseil d'investissement. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur.
    Specific risks
  • Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
  • Les actions des sociétés petites et moyennes peuvent être plus volatiles que celles des grandes sociétés, et il peut parfois s’avérer difficile de valoriser ou de vendre des actions au prix ou dans le délai souhaités, ce qui augmente le risque de pertes.
  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds est axé sur des secteurs ou des thématiques d’investissement particuliers, et peut être fortement touché par des facteurs tels que les modifications des règlementations gouvernementales, la concurrence accrue sur les prix, les progrès technologiques et d’autres événements défavorables.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est «couverte»), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
    Specific risks
  • Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
  • Les actions des sociétés petites et moyennes peuvent être plus volatiles que celles des grandes sociétés, et il peut parfois s’avérer difficile de valoriser ou de vendre des actions au prix ou dans le délai souhaités, ce qui augmente le risque de pertes.
  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds est axé sur des secteurs ou des thématiques d’investissement particuliers, et peut être fortement touché par des facteurs tels que les modifications des règlementations gouvernementales, la concurrence accrue sur les prix, les progrès technologiques et d’autres événements défavorables.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est «couverte»), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut encourir un niveau supérieur de coûts de transaction consécutivement à un investissement sur des marchés négociés moins activement ou moins développés par rapport à un fonds qui investit sur des marchés plus actifs / plus développés.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.