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Actions européennes : les titres « value » l’emporteront-ils en 2021 ?

Nick Sheridan, gérant d’actions européennes, explique pourquoi 2021 pourrait être l’année des titres « value » à la faveur de la reprise économique post-pandémie.

Nick Sheridan

Nick Sheridan

Gestionnaire de portefeuille


15 janv. 2021
4 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • En 2020, les valeurs de croissance ont une nouvelle fois surperformé les actions « value », dopées par le programme d’assouplissement budgétaire de l’Europe à hauteur de 1850 milliards d’euros qui, en fournissant de l’« argent gratuit » aux investisseurs, a soutenu les actions et les secteurs considérés comme recelant des opportunités de croissance.
  • Toutefois, à mesure que les économies se redresseront après la pandémie de coronavirus et que les effets négatifs sur le PIB s’atténueront, nous estimons que les actions « value » pourraient revenir sur le devant de la scène.
  • Malgré nos perspectives plus optimistes pour 2021, les risques pourraient s’intensifier à mesure que les coûts de la pandémie se cristalliseront.

Depuis près d’une décennie, le match croissance/« value » s’est invariablement soldé par la victoire écrasante des valeurs de croissance. L’année 2020 n’a pas fait exception, marquant la quatrième année consécutive de supériorité des valeurs de croissance face aux actions « value », avec une avance de 14,7 % pour l’indice MSCI EMU Growth Net Return par rapport à l’indice MSCI EMU Value Net Return.1 Mais quelle en a été la cause en 2020 ?

Les politiques budgétaires dopent la croissance

The COVID‑19 coronavirus, which was declared a global pandemic on 11 March 2020, has had remarkable effects on people’s day to day lives. With most countries adopting widespread lockdown measures to stop the spread of the disease, many individuals and businesses have been forced to stop trading, and the global economy has suffered as a result. Many central banks across the world attempted to remedy this by injecting massive amounts of funding into the system; the European Central Bank employed a €1.85 trillion pandemic emergency purchase programme (PEPP), buying vast amounts of private and public sector securities to funnel money into the economy and ease the burden of the lockdown restrictions. In short, central banks gave away ‘free money’ and Robinhood (retail) investors came out to play – bidding up stocks and sectors that were viewed by investors as offering growth. Given that growth sectors/companies are generally less reliant on gross domestic product (GDP) growth to stimulate demand for their products, and hence their earnings are less correlated with economic activity, these stocks found favour over value.

Les actions « value » peuvent-elles l’emporter ?

Dans ce contexte, les investisseurs « value » devraient-ils jeter l’éponge, admettre que les mesures de valorisation ne fonctionnement plus et se retirer avec élégance ? Selon moi, la réponse est un « non » catégorique ! Pourquoi ? C’est simple. La pandémie est transitoire et en tant que telle, son impact négatif sur le PIB finira par s’estomper. À mesure que les économies et les investisseurs s’orienteront vers une trajectoire de reprise, les actions « value » devraient revenir sur le devant de la scène.

‘Free money’ offered by central banks is a tad more problematic but if the thinking is that inflation is likely to rise – gold and crypto currency investors certainly believe this – then, at the very least on a relative basis, value should benefit.

Pourquoi l’inflation pourrait-elle augmenter ?

Difficile de répondre à cette question qui pourrait faire l’objet d’un article à elle seule. Pour faire court, la théorie monétaire moderne, si elle est adoptée, attiserait sans doute l’inflation, de même que l’augmentation des barrières commerciales, la relocalisation de la production des entreprises et l’inflation des salaires. Par ailleurs, la perspective d’une reprise forte de la demande post-COVID face à une offre anémique en raison de la mise à l’arrêt des entreprises pendant la pandémie pourrait également souffler sur les braises de l’inflation. Isolément ou conjointement, ces facteurs pourraient déclencher une hausse des prix.

Les éléments susmentionnés partent du principe que la valorisation actuelle des valeurs de croissance est appropriée et ne préfigure pas une bulle semblable à celle de 1999-2000, qui pourrait s’avérer problématique pour les investisseurs surexposés à ce segment de marché. À cet égard, la question n’est pas encore tranchée.

Un optimisme prudent

Compared to 2020, we expect the outlook for this year to be more positive. As vaccines are rolled out this should enable economies and business confidence to recover, while interest rates seem likely to remain low – helping to reduce the risk of debt. Given the existing and rising levels of corporate and government debt, this is no bad thing.

Toutefois, à mesure que les coûts de la pandémie commenceront à se cristalliser, les risques augmenteront. Si les entreprises ressentent le besoin d’assainir leur situation financière, les investisseurs pourraient voir les rendements en pâtir. Et si les entreprises décidaient de conserver des niveaux de stocks plus élevés, l’effet sur les rendements serait également négatif. Enfin, les ménages privés pourraient choisir d’augmenter leurs réserves de liquidités et leur épargne en réduisant leurs dépenses, ce qui pèserait sur la demande globale. Par conséquent, si l’année 2021 présente toutes les chances de laisser un souvenir plus agréable que 2020, les risques n’en subsistent pas moins.

 

1 Source : Bloomberg. Performances de l’indice en euro du 31 décembre 2019 au 31 décembre 2020. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs.

Growth stock – a share in a company that investors anticipate will grow at a rate significantly above the average growth for the market.

Modern Monetary Theory (MMT) – a macroeconomic theory, which proposes that government spending is not constrained by tax and other national revenues since the government is in control of money creation and can therefore print more money to finance fiscal policy.

Value stock – a share in a company that is believed to be undervalued by the market/investors.

Wage inflation – an increase in nominal wages, meaning that workers receive higher pay.

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