Veuillez vous assurer que Javascript est activé aux fins d'accessibilité au site web. JH Explorer à Londres : Nous devons cesser de manger (de la viande) comme nous le faisons actuellement - Janus Henderson Investors
Pour les investisseurs particuliers en France

JH Explorer à Londres : Nous devons cesser de manger (de la viande) comme nous le faisons actuellement

Une récente visite dans un restaurant végétalien pour manger un steak à base de plantes a agréablement surpris notre Gérant de portefeuille Tal Lomnitzer et l'a rendu plus optimiste quant à l'avenir de l'alimentation durable.

Tal Lomnitzer, CFA

Tal Lomnitzer, CFA

Gérant de portefeuille senior


22 mai 2023
4 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • La viande et les produits laitiers sont responsables d'environ 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture alors qu'ils ne fournissent que 19 % de nos calories.
  • Le développement des protéines d'origine végétale est plus avancé alors que la viande cultivée en laboratoire n'en est qu'à ses balbutiements.
  • L'alimentation durable devrait bénéficier de la forte demande des consommateurs, et les entreprises qui fournissent les « ingrédients » tels que les protéines d'origine végétale, les arômes et les émulsifiants, ainsi que les fournisseurs de technologies, devraient tirer profit de cette tendance.
La série JH Explorer suit nos équipes d'investissement à travers le monde et partage leurs recherches sur le terrain au niveau des pays et des entreprises.

 

La réduction de l'impact environnemental causé par l'alimentation de la planète est essentielle pour parvenir à zéro émission nette. L'alimentation d'une population mondiale en croissance représente déjà 27 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et il est essentiel de trouver des moyens de « nourrir le monde sans dévorer la planète » (« feed the world without devouring the planet ») (une expression inventée par George Monbiot dans son excellent livre « Regenesis » dont je recommande vivement la lecture). Le marché mondial des protéines d'origine végétale devrait passer de 13,26 milliards de dollars en 2022 à 21,13 milliards de dollars d'ici à 2030*, ce qui représente un potentiel de retour sur investissement important pour les entreprises gagnantes. Or si ce marché a enregistré une forte croissance pendant la pandémie de Covid 19, il stagne depuis. D'après mon expérience, ces produits ne sont pas des substituts de viande particulièrement savoureux ou efficaces. J'ai donc décidé d'essayer certains produits haut de gamme pour les comparer à ceux que l'on trouve dans les rayons des supermarchés.  Heureusement, il n'est pas nécessaire de partir au bout du monde pour rechercher des investissements dans le secteur de la nutrition. J'ai récemment essayé les plats du restaurant végétalien Unity Diner, situé à quelques pas de notre bureau de Londres, notamment leur steak sans viande imprimé en 3D ainsi que quelques plats de poisson à base de plantes.

Une question importante pour l'environnement

Pourquoi l'accent est-il mis sur la viande ? La viande et les produits laitiers sont responsables d'environ 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture alors qu'ils ne fournissent que 19 % de nos calories.  Trop souvent, les ruminants sont nourris avec du soja cultivé en Amérique latine ou aux États-Unis qui est transformé en aliments pour animaux et transporté dans le monde entier. Ils émettent ensuite du méthane par digestion, un gaz plus nocif pour le réchauffement de la planète que le CO2. En d'autres termes, les protéines de bœuf ont l'empreinte GES la plus élevée de notre alimentation.

L'augmentation de la production de protéines alternatives, la plus grande disponibilité de produits frais et la modification des régimes alimentaires pour réduire la consommation de viande peuvent contribuer à réduire les émissions globales liées à la production alimentaire et à soutenir les Objectifs de développement durable des Nations unies, en aidant à nourrir de manière responsable la population mondiale croissante tout en générant des retours sur investissement. Il y aura des gagnants et des perdants en cours de route et nous pensons que les gagnants seront plus probablement ceux qui fournissent les « ingrédients » comme les protéines d'origine végétale, les arômes, les émulsifiants et la technologie.

Le Saint Graal de la nutrition durable savoureuse est sur le point d'être découvert

La technologie fait la différence

Comme beaucoup de gens, je considère la viande comme un aliment délicieux et nutritif. C'est pourquoi la recherche d'alternatives à faible empreinte carbone figure en bonne place dans mon agenda, à la fois en tant que consommateur et en tant qu'investisseur. La viande cultivée en laboratoire (où des cellules animales sont reproduites et cultivées en laboratoire) est une voie à suivre, mais elle n'en est qu'à ses débuts et n'est pas encore réglementée ni approuvée pour la consommation humaine. L'utilisation de protéines d'origine végétale pour synthétiser le goût et la texture de la viande est plus avancée.

Mais atteint-elle ses objectifs ? Jusqu'à présent, les aliments d'origine végétale que j'ai consommés me rappellent simplement qu'il ne s'agit pas de viande. Toutefois, des méthodes innovantes de fabrication de produits de viande à base de plantes permettent de se rapprocher de la réalité. L'entreprise israélienne non cotée en bourse Redefine Meat imprime en 3D de la viande de bœuf d'origine végétale, en la fabriquant couche par couche pour recréer la graisse, les muscles et le sang. Au lieu de graisses animales, ils utilisent de l'huile de coco et de colza. Au lieu de muscles, ils utilisent des protéines d'origine végétale et au lieu de sang, ils utilisent des plantes rouge foncé. Une seule portion de ce steak « nouvelle génération » fournit 39 grammes de protéines, avec beaucoup moins de graisses saturées que la viande animale.

Une solution presque idéale ‑ tant au niveau de l'apparence que de la texture et du goût

J'ai été étonné de voir à quel point cette solution reproduisait la texture et le goût du steak. Elle est fibreuse et a de la substance plutôt que d'être molle comme d'autres substituts de viande d'origine végétale. Vous devez également bien le mâcher, comme un vrai steak. Le goût est très bon, même s'il n'est pas exactement celui d'un vrai steak. Je suppose que l'on ne peut pas tout avoir dans la recherche d'alternatives respectueuses de l'environnement. J'ai entendu dire que les koftas d'agneau fournis par Reimagine Meat sont presque impossibles à distinguer du vrai produit. Aussi, je tâcherai de les trouver pour mon prochain test gustatif !

* https://www.sphericalinsights.com/reports/plant-based-protein-market

La neutralité carbone se réfère à l’équilibre entre la quantité de gaz à effet de serre produite et la quantité éliminée de l’atmosphère. La neutralité carbone est atteinte lorsque la quantité de gaz à effet de serre ajoutée n’est pas supérieure à la quantité éliminée.

Information importante

Les industries des ressources naturelles peuvent être affectées de manière significative par des changements dans l'offre et la demande de ressources naturelles, les prix de l'énergie et des matières premières, les développements politiques et économiques, les incidents environnementaux, la conservation de l'énergie et les projets d'exploration.

L'investissement durable ou environnemental, social et de gouvernance (ESG) prend en compte des facteurs au-delà de l'analyse financière traditionnelle. Cette approche peut limiter les investissements disponibles et conduire à des performances et des expositions différentes. Ces dernières peuvent s’avérer plus concentrées dans certains domaines que le marché dans son ensemble.

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

La valeur d’un investissement et ses rendements peuvent augmenter ou diminuer et vous pourriez ne pas récupérer l’intégralité du montant investi à l’origine.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

Communication Publicitaire.

 Glossaire

 

 

 

 

 

Informations importantes :

Veuillez consulter, ci-dessous, les informations importantes relatives aux fonds visés dans cet article.

Pour les investisseurs en France : L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que ce fonds présente, au regard des attentes de l’Autorité des marchés financiers, une communication disproportionnée sur la prise en compte des critères extra-financiers dans sa gestion.
Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
    Specific risks
  • Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
  • Les actions des sociétés petites et moyennes peuvent être plus volatiles que celles des grandes sociétés, et il peut parfois s’avérer difficile de valoriser ou de vendre des actions au prix ou dans le délai souhaités, ce qui augmente le risque de pertes.
  • Le Fonds est axé sur des secteurs ou des thématiques d’investissement particuliers, et peut être fortement touché par des facteurs tels que les modifications des règlementations gouvernementales, la concurrence accrue sur les prix, les progrès technologiques et d’autres événements défavorables.
  • Le Fonds suit une approche d’investissement responsable, ce qui peut l’amener à sous-pondérer certains secteurs (en raison des critères d’évitement appliqués) et donc à présenter des performances différentes de celles de fonds poursuivant un objectif financier similaire mais qui n’appliquent aucun critère d’exclusion à la sélection de leurs investissements.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réduire le risque ou de gérer le portefeuille plus efficacement. Toutefois, cela introduit d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est «couverte»), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut encourir un niveau supérieur de coûts de transaction consécutivement à un investissement sur des marchés négociés moins activement ou moins développés par rapport à un fonds qui investit sur des marchés plus actifs / plus développés.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.