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Espresso européen : rendons leur grandeur aux entreprises européennes des matériaux de construction

Dans le cadre de notre série Espresso, qui fournit un ensemble de points de vue d’experts sur les Actions européennes, notre Gérant Tom O’Hara analyse la saison de publication des résultats des entreprises européennes, en explorant l’impact des dépenses du gouvernement américain sur les entreprises européennes des matériaux de construction.

Tom O’Hara

Tom O’Hara

Gestionnaire de portefeuille


5 mars 2024
7 minutes de visionnage

Principaux points à retenir :​

  • Une saison de publication des résultats mitigée pour les entreprises européennes a été marquée par certaines performances exceptionnelles de la part des entreprises des matériaux de construction cotées au sein de la région.
  • La clé de ces résultats positifs a été leur exposition au marché américain, grâce aux investissements du gouvernement américain dans les infrastructures et aux subventions destinées à inciter les entreprises américaines à relocaliser leurs usines.
  • Cette tendance confirme clairement notre point de vue selon lequel nous traversons un « supercycle » des dépenses d'investissement caractérisé par une intervention directe du gouvernement, avec des avantages potentiels importants pour les entreprises et les secteurs stratégiquement bien positionnés pour en bénéficier.

Que se passe-t-il dans le domaine des matériaux de construction ? Ces performances sont la preuve que tout ne tourne pas qu'autour de l'intelligence artificielle et des traitements contre le diabète et l'obésité sur le marché boursier européen voire mondial.

Les entreprises des matériaux de construction cotées en Europe, mais dotées d'une très bonne exposition à l'économie américaine, se sont très bien comportées au cours de ces 12 à 18 derniers mois. Aujourd'hui, au moment où nous enregistrons cette vidéo, CRH vient de publier des bénéfices qui ont été très bien accueillis. Son titre est en hausse d'environ 6 % ou 7 %, ce qui porte sa performance annuelle à environ 70 % il me semble. De même pour Holcim hier, une autre société cotée en Europe, mais très présente aux États-Unis qui a de nouveau enregistré des résultats très bien accueillis par le marché.

Que se passe-t-il ? Et que se passe-t-il aux États-Unis en particulier ? L'une des choses dont nous avons beaucoup parlé sur le plan thématique l'année dernière, c'est ce que nous considérons comme les premières étapes d'un « supercycle » de dépenses d'investissement qui concerne un certain nombre de domaines. Il couvre les dépenses publiques, donc des mesures de relance budgétaire dans des secteurs stratégiques, y compris les infrastructures publiques. Également les entreprises très dépensières, en particulier les grandes technologiques américaines qui dépensent des centaines de milliards de dollars dans la construction de centres de données. La totalité de ces activités profitent vraiment aux entreprises des matériaux de construction, car la première chose à faire dans la plupart de ces cas est d'acheter des pelles, de couler du ciment, d'utiliser des granulats, etc.

CRH a aujourd'hui apporté quelques commentaires intéressants dans ses perspectives. Aussi j'ai pensé que j'allais tout simplement les citer. Le communiqué dit ici : « Nos activités en Amérique du Nord devraient bénéficier d'une activité accrue dans les infrastructures soutenue par un solide financement au niveau fédéral et des États, tandis que les investissements dans des initiatives essentielles de production et d'énergie propre devraient soutenir les principaux segments non résidentiels ». C'est vraiment la confirmation ou la réaffirmation des tendances que nous avons regroupées dans ce supercycle des dépenses d'investissement.

Peut-être pouvons pour parler un instant de cette composante gouvernementale. Si vous regardez les États-Unis en ce moment, ils enregistrent un déficit budgétaire d'environ 7,5 % de leur PIB. C'est un niveau très inhabituel en dehors d'une économie de guerre. Cela fait très longtemps que nous n'avions pas vu ça. C'est parce que le gouvernement interviennent directement et qu'il investit directement des capitaux dans l'économie réelle. Cela se reflète dans les sommes d'argent dépensées dans les autoroutes, les chemins de fer, les ponts, et également dans les subventions offertes aux entreprises pour qu'elles relocalisent leurs usines de production aux États-Unis. Il peut s'agir également de centres de données. Il peut s'agir d'usines de fabrication de semi-conducteurs et d'autres activités manufacturières considérées comme stratégiques.

Il se passe beaucoup de choses aux États-Unis. En Europe, nous pouvons y accéder grâce à certaines des valeurs cotées sur le continent et qui ont une très forte présence aux États-Unis.

Les références à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d’achat, de vente ou de détention d’un titre, d’une stratégie d’investissement ou d’un secteur, et ne sauraient être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié, ou ses employés peuvent détenir une position dans les titres mentionnés.

 

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Tom O’Hara

Tom O’Hara

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5 mars 2024
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Principaux points à retenir :​

  • Une saison de publication des résultats mitigée pour les entreprises européennes a été marquée par certaines performances exceptionnelles de la part des entreprises des matériaux de construction cotées au sein de la région.
  • La clé de ces résultats positifs a été leur exposition au marché américain, grâce aux investissements du gouvernement américain dans les infrastructures et aux subventions destinées à inciter les entreprises américaines à relocaliser leurs usines.
  • Cette tendance confirme clairement notre point de vue selon lequel nous traversons un « supercycle » des dépenses d'investissement caractérisé par une intervention directe du gouvernement, avec des avantages potentiels importants pour les entreprises et les secteurs stratégiquement bien positionnés pour en bénéficier.