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JH Explorer : un aperçu direct de l'avenir du traitement de la fibrillation auriculaire

Invité dans un hôpital de Chicago pour observer un nouveau type de procédure pour la fibrillation atriale, la catégorie la plus courante d'arythmie cardiaque, notre analyste de recherche Tim McCarty repart avec une meilleure appréciation des avantages et des risques de ce traitement.

Tim McCarty, CFA

Analyste de recherche


26 juin 2025
5 minutes de lecture

Principaux points à retenir :​

  • L'ablation par champ pulsé ou PFA (« Pulse field ablation »), l'innovation la plus importante dans le domaine de la fibrillation atriale depuis des décennies, est rapidement adoptée par les médecins et les patients – et suscite l'enthousiasme des investisseurs pour les actions des fabricants de ces appareils.
  • Invités à assister en personne à plusieurs procédures PFA, nous avons pu constater de visu l’un des avantages les plus appréciés de cette nouvelle technologie : la réduction des temps opératoires. Mais nous avons également pris connaissance de certaines préoccupations potentielles de la part de médecins en exercice.
  • Cette expérience devrait nous aider à nous faire une idée plus complète de la PFA, y compris de ses risques et de ses futures opportunités potentielles.
La série JH Explorer suit nos équipes d'investissement à travers le monde et partage leurs recherches sur le terrain au niveau des pays et des entreprises.

 

Approuvés par les régulateurs au cours de ces dernières années, les systèmes d'ablation par champ pulsé (PFA) connaissent un début prometteur en tant que traitement alternatif de la fibrillation atriale, un type courant d'arythmie cardiaque qui, s'il n'est pas traité, peut entraîner des risques graves tels que des accidents vasculaire cérébral et la mort.

Les investisseurs se sont montrés optimistes à l'égard du potentiel de croissance de la PFA, contribuant à faire grimper les actions de certains fabricants d’appareils. Mais comme pour tout nouveau produit médical, les perspectives à long terme de la PFA dépendent plus que de l’enthousiasme initial : la PFA est-il efficace, sûre et suffisamment abordable pour supplanter la norme de soins précédente ?

À la recherche d'une réponse, je me suis rendu à Chicago en juin en tant que membre d'un groupe restreint d'investisseurs invités à assister aux procédures PFA réalisées par le Dr Mark Metzel, un cardiologue spécialisé dans le traitement de la fibrillation atriale. Ce fut une expérience unique et, au cours de ma journée avec le Dr Metzel, j’ai appris plus que ce que j’aurais pu apprendre en plusieurs mois de recherche par moi-même.

Observer les gains d'efficacité en temps réel

On estime que plus de 10 millions de personnes aux États-Unis souffrent de fibrillation atriale, sachant que ce nombre devrait atteindre 16 millions d’ici 2050 compte tenu du vieillissement de la population.1 Pendant des décennies, les médecins ont traité cette maladie soit avec des médicaments antiarythmiques, soit avec une ablation par radiofréquence, une procédure dans laquelle un cathéter est enfilé dans une veine jusqu'au cœur et délivre de la chaleur pour brûler/perturber les cellules cardiaques provoquant des battements cardiaques irréguliers.

La PFA est similaire à l’ablation par radiofréquence, mais utilise l’électricité, et non la chaleur, pour cibler les cellules. Dans les études cliniques et dans la pratique, cette approche a souvent conduit à des temps opératoires plus courts et à une réduction des dommages aux tissus environnants tels que l’œsophage, ce qui a conduit à son adoption rapide.

En 2024, la clinique du Dr Metzel a traité 1 000 cas de fibrillation atriale, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'année précédente. Deux tiers de ces interventions ont été réalisées en utilisant la PFA (comparativement à la moyenne nationale, qui jusqu'à présent serait plus proche d'un tiers).

Tim McCarty se prépare à assister à la première procédure d'ablation par champ pulsé de la journée.
Tim McCarty se prépare à assister à la première procédure d'ablation par champ pulsé de la journée.

Notre journée a commencé par une procédure impliquant une PFA appelé Farapulse, suivie d'une autre procédure utilisant le concurrent Varipulse. Au fil du temps, l’efficacité de la PFA est devenue évidente : en moyenne, la procédure dure environ 45 minutes, contre une heure et 15 minutes pour l'ablation par radiofréquence. (L’une des procédures que j’ai regardées a duré 39 minutes). Ces résultats conduisent le Dr Metzel à croire que la PFA deviendra probablement la norme de soins à l’échelle nationale. « Le train a quitté la gare et ne reviendra pas », nous a-t-il dit.

Une révélation surprise

Tout cela a rendu l'observation suivante du Dr Metzel encore plus frappante : malgré la demande croissante des patients pour la PFA (grâce, en partie, à un marketing agressif), le Dr Metzel a déclaré que si un membre de sa famille recevait un diagnostic de fibrillation atriale, il n'exclurait pas d'utiliser l'ablation par radiofréquence. La raison à cela : un manque de données sur la sécurité à long terme de la PFA.

Aujourd’hui, les risques de l’ablation par radiofréquence sont bien connus grâce à des décennies d’utilisation commerciale. En revanche, la PFA est disponible aux États-Unis depuis moins de deux ans. Et bien que les données cliniques montrent que la PFA peut être plus efficace pour éviter les effets secondaires aigus – notamment la sténose valvulaire pulmonaire (un rétrécissement des valves cardiaques) et la fistule auriculo-œsophagienne (une affection souvent mortelle dans laquelle une connexion se forme entre l'oreillette gauche du cœur et l'œsophage) – d'autres complications ont commencé à apparaître.

Dans une étude récente baptisée NEMESIS, des augmentations significatives de protéines telles que la troponine cardiaque (qui peut indiquer des lésions cardiaques) et la lactate déshydrogénase (un signe de maladie tissulaire) ont été observées chez les patients traités par PFA par rapport à ceux traités par ablation par radiofréquence. Ces effets secondaires peuvent ne pas être aussi graves que des problèmes comme la sténose du ventricule droit, mais ils ne sont pas sans conséquence. « L’adoption est clairement en avance sur la science », nous a confié le Dr Metzel.

Revisiter la thèse d'investissement

Cela sonne-t-il le glas de la PFA ? Certainement pas. Mais cela met à l'épreuve la perception apparemment infaillible de Wall Street à l'égard de la PFA, ainsi que notre propre modélisation des taux de croissance futurs ‑ une réalité qui n'est peut-être pas entièrement intégrée aux cours des actions des fabricants de PFA.

Dans un autre domaine, le Dr Metzel a souligné que sa clinique se concentre fortement sur les prix et qu'il existe une pression croissante pour aligner davantage les dépenses en PFA sur celles en ablation par radiofréquence. Nous avons longtemps cru que la concurrence ferait baisser les prix, mais les commentaires du Dr Metzel suggèrent que cette baisse pourrait intervenir plus tôt que prévu.

L'importance d'une recherche approfondie

En fin de compte, ma visite au bloc opératoire du Dr Metzel a confirmé ma thèse sur les avantages en termes d'efficacité de la PFA et sur le fait que la dynamique des ventes devrait se poursuivre. Mais cela a également soulevé de nouvelles questions, qui nécessitent une enquête plus approfondie. À la suite de ce voyage, nous avons déjà parlé au chercheur principal de l'étude NEMESIS et à d’autres leaders d’opinion clés dans le domaine. La collecte de ces données sera importante pour obtenir un point de vue plus solide sur la PFA. Cela m’aidera également à ne pas perdre de vue les risques liés à la PFA, ainsi que les opportunités potentielles, les entreprises s’efforçant de résoudre les problèmes de ce qui est, sans aucun doute, une nouvelle option intéressante pour les patients atteints de fibrillation atriale.

1 American Heart Association Journals, Epidemiology of Atrial Fibrillation in the 21st Century: Novel Methods and New Insights, 18 juin 2020 et National Institutes of Health, Atrial fibrillation estimated to affect about 1 in 22 Americans, 12 septembre 2024.

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Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

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  • Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds est axé sur des secteurs ou des thématiques d’investissement particuliers, et peut être fortement touché par des facteurs tels que les modifications des règlementations gouvernementales, la concurrence accrue sur les prix, les progrès technologiques et d’autres événements défavorables.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
Le Janus Henderson Horizon Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 30 mai 1985, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
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  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.