Perspectives Mondiales : l'évolution de la thématique ESG
Dans cet épisode, Michelle Dunstan, Directrice Responsabilité, et Aaron Scully, gérant, se penchent sur les idées fausses en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) et nous expliquent comment l'intégration des facteurs ESG importants peut améliorer les performances à long terme, même en cas de turbulences sur les marchés et de changements réglementaires.
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Principaux points à retenir :
- Selon nous, l'intégration de facteurs ESG financièrement importants dans un processus d'investissement axé sur la recherche peut améliorer les performances corrigées du risque en identifiant les risques cachés et les opportunités de croissance.
- Les pratiques commerciales durables – qu'elles soient positives ou négatives – se conjuguent au fil du temps, créant des anomalies de valorisation que les marchés négligent souvent à court terme. Mais les gestionnaires actifs qui visent le long terme sont bien placés pour en tirer parti.
- L'environnement de l'investissement responsable est en phase d'évolution. Parallèlement à l'évolution de l'environnement réglementaire, nous pensons que l'avenir de la thématique ESG ne réside pas dans des exclusions généralisées, mais dans l'exploitation de recherches approfondies et d'analyses différenciées pour générer de l'alpha.
Lara Castleton : Bonjour et merci de participer à cet épisode de Perspectives Mondiales, un podcast de Janus Henderson créé pour partager les réflexions de nos professionnels de l'investissement et les implications qu'elles ont pour les investisseurs. Je suis votre animatrice du jour, Lara Castleton, et dans cet épisode, nous allons discuter du secteur de l'investissement responsable.
La thématique ESG est devenue un sujet controversé pour certains, mais nous constatons qu'elle est entourée de nombreuses idées fausses. Je suis ravie d'être en compagnie de Michelle Dunstan, Directrice Responsabilité, et Aaron Scully, gérant de notre équipe Actions durables mondiales, pour analyser l'environnement actuel et la manière dont le secteur évolue à l'échelle mondiale. Michelle et Aaron, merci à tous les deux d'être présents aujourd'hui.
Michelle Dunstan : Merci de nous accueillir.
Aaron Scully : Merci.
Mme Castleton : Michelle, commençons par vous. Le concept ESG est-il mort ?
Mme Dunstan : c'est une très bonne question, Lara. Permettez-moi de commencer par une citation de Mark Twain : « L'annonce de ma mort est grandement exagérée ». Ce que vous avez dit est vrai, je pense qu'une grande partie de la controverse autour de la thématique ESG provient d'une confusion. ESG – environnemental, social, gouvernance – qu'est-ce que cela signifie en réalité ? Cela signifie beaucoup de choses différentes pour beaucoup de gens, et chacun l'interprète à sa manière.
Lorsque nous parlons d'ESG, nous pensons avant tout à l'intégration des facteurs ESG. Lorsqu'il existe un facteur environnemental, social ou de gouvernance financièrement important qui pourrait avoir un impact sur les flux de trésorerie, la valorisation ou le coût du capital, nous devrions le traiter de la même manière que tout autre facteur financièrement important, c'est-à-dire en l'étudiant, en déterminant son impact sur le risque et le rendement, et en l'intégrant à notre processus d'investissement.
Mais beaucoup de gens, lorsqu'ils entendent le terme ESG, pensent à des choses différentes. Certaines personnes font le lien avec l'investissement basé sur des valeurs, qui comporte beaucoup d'exclusions. Mes valeurs peuvent ne pas correspondre aux vôtres, et si vous avez beaucoup d'exclusions et que vous éliminez, disons, 30 % ou 40 % des investissements potentiels de votre portefeuille, il est vraiment difficile d'offrir le profil rendement/risque que vos clients recherchent. D'autres pensent le contraire. Ils pensent à des sujets sentimentaux, comme la question de savoir si l'entreprise propose à ses salariés un koala thérapeutique. Il est mignon, vous pouvez le câliner, mais il n'a pas d'impact matériel sur les résultats d'une entreprise.
Ce dont beaucoup de gens parlent et ce dont nous parlons dans le domaine ESG, c'est de l'intégration, de la matérialité financière, des choses qui ont un impact sur les résultats financiers. Mais ce point de vue n'est pas partagé par le monde entier. C'est aux États-Unis qu'il est le plus controversé, et je pense que c'est là qu'il y a le plus d'idées fausses. À l'échelle mondiale, la plupart des gens reconnaissent que les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance peuvent être très importants, et les gens ont tendance à vouloir faire plus avec leur argent que d'investir simplement en contrepartie d'un bon couple rendement/risque. D'où l'investissement dans des fonds axés sur les facteurs ESG.
Mme Castleton : je pense qu'il s'agit d'un point très important, à savoir de déterminer la façon dont certaines personnes pensent à ce secteur, en particulier comme vous venez de le souligner dans le domaine des valeurs. Mes valeurs sont différentes des vôtres. C'est pourquoi les gens sont parfois réticents. Chez Janus Henderson, nos approches sont profondément ancrées dans ce type d'investissement. Comment diriez-vous que nous abordons l'univers de l'investissement responsable ?
Mme Dunstan : Effectivement, nous abordons la question sous trois angles différents. Le premier est en fait notre propre responsabilité d'entreprise. Si nous demandons à nos sociétés en portefeuille d'agir mieux ou différemment, nos propres pratiques doivent refléter ce que nous attendons des sociétés dans lesquelles nous investissons.
Le second, qui est le fondement de nos actions, est l'intégration ESG. Quel est l'impact des facteurs financièrement importants ? Et la façon dont nous réfléchissons à ce thème est la façon dont nous réfléchissons à tout le reste. La recherche. Elle est au cœur de notre ADN depuis des décennies. Nos investisseurs, nos analystes et nos gérants creusent en profondeur. Nous appliquons ce même objectif de recherche aux questions ESG importantes d'un point de vue financier. Si nous pouvons en comprendre les implications, nous pourrons mieux appréhender les risques et les opportunités.
Ainsi, qu'il s'agisse de solutions et de facilitateurs permettant de résoudre un grand nombre de problèmes dans le monde et dont la croissance est plus rapide que celle du reste du marché boursier, ou qu'il s'agisse d'améliorateurs, d'entreprises qui ne sont peut-être pas les meilleures des meilleures aujourd'hui, mais qui offrent des produits et des services vitaux, vous pouvez démontrer qu'elles deviennent de meilleures entreprises.
Mme Castleton : parfait. Encore une fois, il s'agit des résultats financiers. Aaron, vous êtes gérant. Soit dit en passant, je pense que vous devriez vous mobiliser pour avoir un koala, c'est une idée géniale qui pourrait vous aider à prendre vos décisions sur ces marchés aujourd'hui. Mais en tant que gérant, quel est votre processus d'investissement en général ? Comment intégrez-vous les facteurs ESG ?
M. Scully : abordons l'idée qui a longtemps circulé, et qui circule encore, selon laquelle il faut sacrifier de la performance pour faire de l'investissement durable. Je pense que nous ne pouvons pas être plus éloignés de la vérité.
Le premier point que je voudrais souligner, c'est le concept appelé l'effet Lindy auquel Nassim Taleb fait référence. L'effet Lindy, c'est l'idée que plus une idée, une technologie, un fonds de placement existe depuis longtemps, plus l'espérance de vie de ce fonds, de cette idée ou de cette invention est longue. Et s'agissant de notre histoire, nous existons depuis plus de 30 ans, nous sommes nés durant la première présidence de George Bush il y a longtemps, nous avons donc assisté à beaucoup de choses différentes.
Nous avons connu la crise asiatique, la bulle Internet, la crise financière mondiale, la crise actuelle, quel que soit le nom qu'on lui donne. Je ne sais pas vraiment comment l'appeler. Heureusement, nous résistons aux tempêtes. Je pense qu'il est important de le souligner. Nous exerçons notre métier depuis longtemps. Nous avons traversé de nombreuses tempêtes. La question qui se pose alors est la suivante : pourquoi ? Pourquoi êtes-vous là depuis si longtemps ? Comment avez-vous réussi à surmonter ces épreuves ? Je reviens directement à notre objectif de durabilité. Nous essayons de tirer parti d'un biais cognitif sur le marché, à savoir l'incapacité des êtres humains à penser de manière exponentielle. Nous continuons à penser de manière linéaire. Nous essayons donc d'y remédier, tant du point de vue positif que négatif.
En ce qui concerne les aspects positifs, chaque fois que nous examinons une nouvelle entreprise, nous nous demandons si le produit ou le service qu'elle propose est bon pour la planète et ses habitants. Nous définissons ce qui est bon en fonction de dix thèmes durables. Si plus de 50 % du chiffre d'affaires de l'entreprise est lié à l'un de ces thèmes, l'entreprise peut entrer dans notre univers d'investissement. Pourquoi est-ce important ? Il s'agit d'entreprises qui offrent un produit ou un service visant à relever l'un des grands défis de notre temps. Généralement, lorsque vous essayez de relever ces défis, cela signifie qu'il existe un grand marché potentiel. Nous constatons également qu'il existe une forte corrélation entre la durabilité, l'innovation et la flexibilité de la gestion.
Tout cela permet à l'entreprise d'être en meilleure position pour cumuler, en fin de compte, des flux de trésorerie disponible au fil du temps. Or le marché se trompe toujours à ce sujet. Il regarde la valorisation actuelle et ne comprend pas que d'ici quelques années cette entreprise pourrait être vraiment bon marché actuellement, rien qu'en raison de sa croissance future. C'est donc un point positif.
Du côté négatif, il existe un concept que nous incorporons appelé ESG opérationnel. L'ESG opérationnel est le concept selon lequel nous voulons investir dans des entreprises qui traitent bien toutes leurs composantes, l'environnement, les fournisseurs, les clients. Si l'entreprise réserve un mauvais traitement à l'un de ces éléments, même si ce risque peut sembler faible à court terme, il s'aggrave avec le temps. Or le marché sous-estime toujours ce risque parce qu'il ne l'envisage qu'à court terme et qu'il ne peut pas le comprendre. Et comment cela se manifeste-t-il ? Il peut s'agir d'un problème juridique, d'un problème de réglementation, d'un problème avec des clients qui disent ne pas vouloir investir dans une entreprise qui réserve un mauvais traitement à l'une de ses composantes. Je pense donc que notre objectif de durabilité tient compte à la fois des aspects positifs et négatifs, et qu'il nous permet de surperformer sur le long terme.
Mme Castleton : et c'est quelque chose qui devrait parler à beaucoup de clients aujourd'hui, le simple fait d'identifier ces entreprises. Jusqu'à présent, de nombreuses entreprises ont affiché des valorisations élevées, mais quelles sont celles qui se développeront au fil du temps ? Il peut s'avérer très utile de pouvoir fournir des informations positives et négatives tout au long du processus.
M. Scully : C'est exact.
Mme Castleton : comment se sont déroulées récemment les conversations avec vos clients au sujet de la stratégie ? Et quelle sera, selon vous, l'orientation du marché à partir de maintenant ?
M. Scully : c'est une excellente question. Je pense que l'une des premières choses sur lesquelles nous avons insisté auprès de nos clients, c'est que nous ne nous écartons pas de notre objectif de durabilité. En tant qu'entreprise, nous ne dérogeons pas à notre engagement en faveur de la durabilité. Je pense que certains de nos concurrents, ont commencé à faire machine arrière. C'est une préoccupation. Il est évident qu'avec le nouveau président des États-Unis, on se demande si sa politique aura des répercussions sur les types d'entreprises dans lesquelles nous investissons. La réalité, c'est que nous avons connu Trump 1.0. En fin de compte, je ne pense pas que vous verrez beaucoup de différences. Les gens parlent des énergies renouvelables. L'année dernière, environ 2 000 milliards de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables à faible consommation d'énergie dans le cadre d'un engagement mondial total en faveur des investissements dans ce domaine. C'est presque le double de ce qui a été investi dans les combustibles fossiles l'année dernière.
La réalité est que les énergies renouvelables comptent parmi les formes d'énergie les moins coûteuses au monde, ce qui ne devrait pas changer sous la présidence Trump. Je pense donc que ce secteur recèle encore beaucoup d'opportunités. Nous avons pu nous en sortir lors de la première administration Trump ou Trump 1.0. Jusqu'à présent, nous tirons bien notre épingle du jeu dans Trump 2.0. Nous sommes donc enthousiastes quant à l'avenir.
Mme Castleton : Pour en revenir aux discussions initiales sur ce qu'est la thématique ESG, beaucoup de gens la qualifient de quelque chose qu'elle n'est pas. Et vous affirmez identifier des opportunités et des entreprises qui font ce qu'il faut et qui accumulent de la croissance dans ce contexte. Cela ne signifie pas nécessairement d'accepter vos propres valeurs. Nous recherchons un impact financier qui accroît les performances au fil du temps.
M. Scully : Effectivement. En fin de compte, il s'agit d'excellentes entreprises dotées d'avantages concurrentiels durables, et qui se trouvent être des entreprises que nous considérons comme durables.
Mme Castleton : très bien. Michelle, c'est à vous. Examinons plus en détail l'actualité du secteur de la responsabilité ou des facteurs ESG. Qu'est-ce qui évolue dans ce secteur ? Y a-t-il des choses que vous voyez changer ?
Mme Dunstan : Oui, effectivement. Je pense que l'une des choses qui change, et à laquelle nous devons faire face en tant que gestionnaire d'actifs, mais aussi certains de nos clients, en particulier les grands propriétaires d'actifs, c'est l'évolution de l'environnement réglementaire. Et il évolue en réponse à un grand nombre d'éléments qu'Aaron vient de mentionner.
Le premier élément consiste à dissiper une partie de cette confusion, à savoir ce que vous faites, comment vous le faites, afin que nos clients finaux puissent comprendre ce qu'ils obtiennent en investissant dans nos différentes stratégies. Un autre élément est la publication d'informations. Pour faire ce qu'il fait, Aaron a besoin d'informations. Historiquement, beaucoup d'entreprises ont commencé par présenter leurs états financiers. Aujourd'hui, elles sont de plus en plus nombreuses à publier des rapports sur la durabilité ou la responsabilité, mais ceux-ci sont très divers et sporadiques. Deux entreprises qui font exactement la même chose peuvent publier des données très différentes, des statistiques différentes, présentées d'une manière différente, avec des niveaux de détail différents.
Ainsi, les autorités de tutelle du monde entier se concentrent sur ces deux points. En particulier en Europe, mais également ailleurs, nous voyons apparaître ce que j'appellerais des régimes de labellisation des stratégies, de sorte que si vous utilisez des termes de durabilité ou des termes ESG dans votre stratégie, vous devez respecter certains critères, certains niveaux d'information, de sorte qu'un profane qui lit le document puisse comprendre dans quels types d'entreprises il va investir et comment cette stratégie est gérée.
L'autre chose que l'on observe, y compris aux États-Unis, ce sont les règles de publication de l'information par les entreprises. Il existe par exemple une règle californienne sur le climat. Le CSRD est un projet d'envergure qui voit le jour au sein de l'UE. Toutes ces règles visent les entreprises, pas seulement les gestionnaires d'actifs mais toutes les entreprises, afin de normaliser et de communiquer les informations que les investisseurs comme Aaron et nous-mêmes utilisons pour prendre de meilleures décisions d'investissement au nom de nos clients. Tout est donc en cours de migration. Nous continuons à les voir évoluer, mais d'une certaine manière, nous avons vu qu'il y a certaines règles, qui vont un peu trop loin, qui demandent de nombreuses données.
Ainsi, tant aux États-Unis qu'en Europe, nous avons vu les autorités de tutelle repenser certaines de ces règles pour les rendre plus faciles à utiliser, pour donner aux gens les dix ou vingt éléments d'information dont ils ont besoin, plutôt que les 1 000 éléments d'information potentiels qui sont très contraignants pour les entreprises. Sachant que nous ne pourrons jamais examiner 1 000 éléments de données. Nous ne nous en soucions pas. Nous nous intéressons à ces dix points qui comptent vraiment dans cette thèse d'investissement.
Mme Castleton : Oui, on dirait qu'il y a beaucoup d'éléments en pleine évolution. Et si vous ne disposez pas d'une équipe dédiée à cette question, si vous ne comprenez pas les réglementations, dont l'évolution concerne toutes les entreprises, vous risquez donc d'être en retrait ou de ne pas comprendre le secteur en général. C'est donc une bonne chose d'avoir une équipe spécialisée dans ce domaine. Et comment cela vous affecte-t-il, dans les environnements actuels, comment ces réglementations changeantes, la labellisation affectent-elles votre processus d'investissement en tant que stratégie globale ?
M. Scully : Effectivement. La réponse est simple : le statu quo. Nous avons l'habitude de traiter avec différentes réglementations. Je pense que Michelle a soulevé un point important concernant la législation qui pourrait peut-être limiter certaines publications. Dans la mesure où cela n'interfère pas avec les dix ou vingt éléments auxquels nous tenons, cela ne devrait pas poser de gros problème. Mais pour l'essentiel, il n'y a eu aucun impact.
Mme Castleton : Vous gérez donc une stratégie spécialisée globale et durable. Nous avons une équipe en charge de la responsabilité au sein de Janus Henderson, qui est dirigée par vous, Michelle. Nous avons beaucoup d'autres stratégies au sein de l'entreprise qui ne sont pas labellisées durables ou ESG. J'imagine qu'il y a beaucoup d'intégration avec vous et le reste de ces équipes pour insuffler cette philosophie à ce que nous faisons, d'une manière générale, sous certains aspects. c'est exact ?
M. Scully : Oui, je pense que c'est une symbiose, et je pense que l'équipe de Michelle a fait un travail incroyable d'intégration au sein de toutes les stratégies. Il y a beaucoup de collaboration entre les équipes, beaucoup d'engagement sur différents sujets ESG. Les analystes de la recherche centrale présents ici à Denver jouent également un rôle essentiel en matière d'engagement. Je pense qu'il faut rendre hommage à notre entreprise. Au cours des huit dernières années, l'évolution a été fulgurante. Nous y avons consacré beaucoup de ressources, y compris l'équipe de Michelle.
Mme Castleton : Très bien. Michelle, pour conclure, comment entrevoyez-vous l'évolution future de l'environnement, et qu'est-ce qui vous enthousiasme à ce sujet ?
Mme Dunstan: d'accord. Je pense que ce que nous vivons aujourd'hui nous offre une excellente opportunité future. Il s'agit de clarifier non seulement ce que la thématique ESG signifie pour nous, mais aussi pourquoi nous pensons que l'intégration de ces questions financièrement importantes permettra d'obtenir de meilleurs résultats financiers pour le compte de nos clients. Je suis enthousiaste à ce sujet, ainsi qu'à l'égard des possibilités offertes par les turbulences du marché boursier. Beaucoup d'investisseurs se contentent d'observer que le marché est en baisse. Il est certes en baisse, mais cette situation permet également de différencier les entreprises. Nous pouvons identifier maintenant des entreprises que nous pouvons sélectionner.
L'autre chose qui me réjouit vraiment, c'est que je pense que l'avenir de la thématique ESG mérite plus de réflexion, et c'est comme cela que nous l'avons envisagé. Il ne s'agit pas de ces exclusions généralisées. Il s'agit de tirer parti de votre intelligence, de vos recherches, de vos connaissances différenciées pour générer de l'alpha. Nous y parvenons de différentes manières, que ce soit en tirant parti de ESG Explore, notre plateforme de données internes qui fournit à nos investisseurs de nombreuses informations provenant de tiers, mais aussi des informations exclusives, sur le même système que celui sur lequel ils effectuent leur analyse financière, et qui est véritablement utilisé pour déterminer ces perspectives, ou que ce soit l'initiative que nous venons de lancer avec UC Berkeley, Janus Henderson Berkeley Insights Collective.
Il s'agit donc de doter les investisseurs des connaissances dont ils ont besoin. À l'heure actuelle, environ 400 personnes de notre l'entreprise suivent un cours de huit à dix heures avec l'Université de Berkeley sur la manière d'évaluer les aspects financièrement importants du changement climatique et de la biodiversité, et sur la manière d'intégrer ces aspects dans leur processus d'investissement. Là encore, l'accent est mis sur les impacts financièrement importants. S'il n'y en a pas, nous ne nous en préoccupons pas. Mais s'il y en a, nous voulons que nos investisseurs puissent les examiner avec la même diligence qu'ils examinent aujourd'hui les états financiers et tout le reste.
Mme Castleton : Merci à vous deux d'être venus. Il y a beaucoup d'éléments en pleine évolution, beaucoup d'idées fausses. De toute évidence, il s'agit d'un secteur dans lequel vous avez besoin de gestionnaires actifs spécialisés qui le connaissent sur le bout des doigts, afin de pouvoir prospérer et d'aller de l'avant dans ce secteur. Ce n'est certainement pas un marché pour les allocations passives.
J'apprécie tous vos points de vue que vous avez partagés avec nous. Nous espérons que vous avez tous apprécié cette conversation et que vous avez obtenu plus de clarifications sur la vaste thématique ESG et ce qu'elle signifie pour Janus Henderson, comment elle pourrait peut-être avoir un impact sur vous à l'avenir. Pour plus d'informations sur Janus Henderson, vous pouvez télécharger d'autres épisodes de Perspectives Mondiales à partir de n'importe quel endroit où vous recevez vos podcasts, ou consulter notre site web à l'adresse janushenderson.com. Je suis Lara Castleton. Merci. À bientôt !
L'alpha compare la performance corrigée du risque par rapport à un indice. Un alpha positif signifie une surperformance sur une base corrigée du risque.
La directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) est une directive de l'UE qui oblige les entreprises à rendre compte de leur impact sur la durabilité, y compris leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
Intégration ESG. Dans le cadre de son processus d'investissement, l'équipe de gestion de portefeuille prend en compte les risques et les opportunités ESG (« facteurs ESG ») qu'elle estime financièrement importants, ainsi que d'autres facteurs d'investissement fondamentaux. Parmi les exemples de facteurs ESG potentiellement importants sur le plan financier, citons la gouvernance d'entreprise, la culture d'entreprise, l'exposition au changement climatique et la gestion du capital humain. Pour évaluer les facteurs ESG, l'équipe de gestion de portefeuille utilise les rapports des émetteurs, des données tierces et des analyses internes et peut engager directement le dialogue avec les émetteurs. Les facteurs ESG comptent parmi les nombreux éléments à prendre en compte dans le processus de prise de décision d'investissement et ils peuvent ne pas jouer un rôle déterminant dans la décision d'inclure ou d'exclure un investissement du portefeuille.
Le rendement des flux de trésorerie disponible (« Free cash flow yield ») est un ratio financier qui mesure les flux de trésorerie dont dispose une entreprise en cas de liquidation ou d'autres obligations en comparant son flux de trésorerie disponible par action avec son cours de marché par action et il indique le niveau de flux de trésorerie que l'entreprise génèrera rapporté à son cours de bourse.
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