Veuillez vous assurer que Javascript est activé aux fins d'accessibilité au site web. Conjuguer positions vendeuses et acheteuses ‑ La sélection de valeurs long/short va-t-elle faire son retour en 2024 ? ‑ Janus Henderson Investors
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La stratégie de sélection de valeurs long/short va-t-elle faire son retour en 2024 ?

Notre Gérant de l'équipe des actions à performance absolue Luke Newman nous explique comment la normalisation des taux d'intérêt a entraîné un changement significatif de la dispersion parmi les actions, créant ainsi un environnement plus propice aux spécialistes de la sélection d'actions en 2024.

Luke Newman

Luke Newman

Gestionnaire de portefeuille


29 novembre 2023
3 minutes de visionnage

Principaux points à retenir :​

  • Les marchés ont changé radicalement au cours des 18 derniers mois sous l'effet d'un changement coordonné de la politique des taux d'intérêt à l'échelle mondiale.
  • La hausse des taux a entraîné un changement radical des valorisations, déplaçant les moteurs de performance des facteurs macroéconomiques à grande échelle ou des tendances géopolitiques vers les risques plus spécifiques aux actions.
  • Cette situation a donné naissance à un environnement qui semble plus propice à une sélection active des valeurs, où nous identifions de nombreuses opportunités pour les investisseurs axés sur la performance absolue, en particulier (à notre avis) dans des régions comme l'Europe et le Royaume-Uni, tant au niveau sectoriel qu'au niveau individuel.

Selon vous, quels sont les facteurs clés qui influenceront la performance absolue en 2024 ?

Les changements de la structure de marché ne sont pas si fréquents, mais au cours des 12 ou 18 derniers mois, nous avons assisté à un changement de cap spectaculaire provoqué par le cycle coordonné des taux d'intérêt à l'échelle mondiale, ce a conduit à un certain nombre de changements au sein des économies et des marchés boursiers. Or nous avons également constaté une augmentation spectaculaire de la dispersion parmi les actions individuelles.

Cette tendance devrait se poursuivre en 2024 dans un environnement propice aux spécialistes de la sélection active d'actions et, en particulier, aux fonds long/short à performance absolue qui peuvent tirer parti des opportunités offertes par les positions acheteuses ou vendeuses des stratégies.

Où pensez-vous trouver les opportunités les plus intéressantes ?

Des opportunités se présentent dans toutes les régions et dans tous les secteurs. En réalité, le risque s'est déplacé des facteurs macroéconomiques vers les risques spécifiques aux actions. Malgré tout, nous estimons que les actions américaines axées sur la consommation sont encore dans l'ensemble survalorisées et nous identifions encore des opportunités de vente à découvert dans ce secteur, ce qui a d'ailleurs été une caractéristique de l'année 2023. À l'horizon 2024, notre attention s'est légèrement détournée des valeurs de consommation pour se porter sur les valeurs industrielles, où nous constatons des pressions sur les cycles de dépenses d'investissement et sur les tendances en matière d'investissement et des valorisations excessives.

Nos positions vendeuses accorderont donc la priorité à ces valeurs. Par ailleurs, la hausse des taux a entraîné une normalisation des tendances et des pratiques de valorisations excessives observées au cours de la majeure partie de la dernière décennie. Et nous identifions beaucoup de valeur au sein de notre portefeuille de positions acheteuses dans des régions comme l'Europe et le Royaume-Uni. Secteur par secteur et action par action.

Quel est le risque le plus sous-estimé ?

J'ai mentionné l'importance du passage d'une période de politique monétaire ultra-accommodante à une période de normalisation des taux d'intérêt et des coûts de financement. Or en réalité, les répercussions peuvent parfois prendre un certain temps avant de se faire ressentir, tant du côté des ménages et des consommateurs, qui commenceront à subir une pression accrue de leurs prêts hypothécaires, que du côté des entreprises. Ainsi, qu'il s'agisse des coûts d'intérêt et des coûts de financement qui deviennent un obstacle ou des pressions sur les décisions d'investissement et de dépenses en capital, les entreprises examineront de plus en plus de près leurs dépenses compte tenu des pressions exercées par un taux de rendement minimal plus élevé.

Et bien entendu, les dépenses d'investissement d'une entreprise correspondent à une source de revenus pour d'autres entreprises. Or cet obstacle qui n'a pas été élevé pendant ces périodes de faiblesse des taux deviendra donc un problème plus important.

Quel est la principale leçon à retenir pour un investisseur qui envisage de placer des capitaux dans des stratégies à performance absolue en 2024 ?

Du point de vue de l'allocation d'actifs, nous pouvons clairement souligner l'attractivité des rendements de la dette souveraine qui se situent à des niveaux élevés. Mais nous sommes intimement convaincus que cette situation a une autre conséquence. La normalisation des taux d'actualisation et du taux sans risque a permis une amélioration considérable de la structure du marché et de la dispersion rationnelle parmi les actions individuelles. Les gérants de stratégies à performance absolue, de stratégies long/short, ont ainsi une excellente occasion de capitaliser sur et d'offrir des niveaux de performance absolue réguliers et attrayants sans avoir à prendre des niveaux de risque excessifs.

Stratégie à performance absolue : une catégorie de stratégie d'investissement qui cherche à générer une performance positive au fil du temps, indépendamment des conditions de marché ou de l'orientation des marchés financiers, généralement avec un faible niveau de volatilité. Une performance positive n'est pas garantie.

Dépenses d'investissement : argent investi pour acquérir ou moderniser des immobilisations tels que des bâtiments, des machines, des équipements ou des véhicules afin de maintenir ou d'améliorer l'activité et de doper la croissance future.

Dispersion : la fourchette de performance d'un titre ou d'un groupe de titres.

Taux sans risque : le taux de rendement d’un investissement présentant, en théorie, un risque zéro.L'indice de référence pour le taux sans risque varie selon les pays. Aux États-Unis, par exemple, on utilise souvent le rendement d'un bon du Trésor américain à trois mois (un instrument du marché monétaire à court terme).

Taux de rendement minimal : le taux de rendement minimum qu'un projet ou un investissement doit atteindre pour que l'investissement ou le projet puisse aller de l'avant.

Position acheteuse/long : titre acheté dans l'intention de le conserver pendant une longue période dans l'espoir qu'il prenne de la valeur.

Politique monétaire : les politiques d'une banque centrale visant à influencer le niveau d'inflation et de croissance d'une économie. Les outils de la politique monétaire comprennent la fixation des taux d'intérêt et le contrôle de la masse monétaire. La relance monétaire consiste pour une banque centrale à augmenter la masse monétaire et à réduire les coûts d'emprunt. Le durcissement monétaire désigne l'activité de la banque centrale visant à freiner l'inflation et à ralentir la croissance de l'économie en relevant ses taux d'intérêt et en réduisant la masse monétaire.

Position vendeuse/short : les gérants de fonds utilisent cette technique pour emprunter puis vendre des actifs qu'ils estiment surévalués dans l'intention de les racheter à un prix inférieur lorsque le prix baisse. La position est gagnante si le titre perd de la valeur. Au sein des OPCVM, les produits dérivés peuvent être utilisés pour simuler une position vendeuse.

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

La valeur d’un investissement et ses rendements peuvent augmenter ou diminuer et vous pourriez ne pas récupérer l’intégralité du montant investi à l’origine.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

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Le Janus Henderson Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 26 septembre 2000, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
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  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est «couverte»), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds implique un niveau élevé d’activités d’achat et de vente et encourra des frais de transaction plus élevés qu’un fonds qui se négocie moins fréquemment. Ces frais de transaction viennent s’ajouter aux Frais courants du Fonds.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocie ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
Luke Newman

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Principaux points à retenir :​

  • Les marchés ont changé radicalement au cours des 18 derniers mois sous l'effet d'un changement coordonné de la politique des taux d'intérêt à l'échelle mondiale.
  • La hausse des taux a entraîné un changement radical des valorisations, déplaçant les moteurs de performance des facteurs macroéconomiques à grande échelle ou des tendances géopolitiques vers les risques plus spécifiques aux actions.
  • Cette situation a donné naissance à un environnement qui semble plus propice à une sélection active des valeurs, où nous identifions de nombreuses opportunités pour les investisseurs axés sur la performance absolue, en particulier (à notre avis) dans des régions comme l'Europe et le Royaume-Uni, tant au niveau sectoriel qu'au niveau individuel.